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PUBLIÉ LE 17/12/2007 PAR Nicolas CésarCet accord, signé avec l’Indonésie, prévoit que l’Agence indonésienne pour la recherche et le développement de l’énergie et des ressources minières, aura accès aux principaux résultats du projet pilote de captage et stockage de CO2de Total, dans le bassin de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques. Ce projet consiste à extraire le dioxyde de carbone des fumées émises par une chaudière de l’usine de Lacq, pour le réinjecter à 4.500 mètres sous terre dans un ancien gisement de gaz naturel. La première injection de CO2 est programmée en 2008. Le but est de parvenir à injecter 150.000 tonnes de CO2 pendant deux ans. Les résultats et les conséquences seront ensuite analysés. L’Indonésie « pourra ainsi développer ses connaissances techniques et économiques dans le domaine de la séquestration du CO2, notamment pour tout ce qui concerne les aspects géologiques », et mettre en place « un cadre réglementaire applicable aux projets de ce type », précise Total.
Un des premiers projets de captage et de stockage du CO2
Ce projet est l’un des tout premiers au monde, à tester de A à Z le processus de captage et de stockage du CO2. Cela permettra ensuite à Total de limiter son « impact environnemental » dans ses activités. L’objectif du groupe pétrolier français est clair : montrer au monde entier que Total compte s’impliquer dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le choix de l’Indonésie n’est pas neutre. Total est le premier producteur de gaz de ce pays. C’est aussi une excellente idée pour maintenir des emplois dans le bassin du Lacq. Grâce à un immense gisement de gaz naturel, ce site a connu un formidable essor économique. Jusqu’à 6 000 salariés ont ainsi travaillé pour le groupe Total-Fina-Elf sur les sites de Lacq et de Pau.Mais,le gisement ne sera plus exploité à partir de 2010.Une reconversion dans l’industrie chimique et les nouvelles technologies est envisagée.
Nicolas César
