newsletter
Devenir annonceur
2 min
PUBLIÉ LE 02/07/2010 PAR Solène MÉRIC
Chaussettes de protection aux pieds pour conserver la propreté des lieux, la visite de la crèche colorée et spacieuse peut commencer. Trois grands secteurs différenciés en fonction de l’âge des enfants avec espaces de jeu, de repas et de sommeil, un jardin de 200 m2, un patio, un espace change, une « biberonnerie », mais aussi une salle de jeux d’eau et de peinture, une piscine à balles, des jouets à n’en plus finir, des coussins, des tapis, bref royaume enchanté ou presque, pour la cinquantaine de petites têtes blondes qui y séjournent. Et, à les voir s’accrocher aux jambes des membres de l’équipe pédagogique, ou dormir d’un sommeil tranquille, on ne remet pas en doute la parole de Stéphanie Romano de Gouveia, la directrice de la crèche, quand elle explique que tout est fait pour un « accueil bienveillant » des enfants. Bien plus qu’une garderie, c’est un vrai « projet éducatif et pédagogique » estampillé développement durable qui est ici mis en œuvre. « Ici rien n’est jetable, mais tout est recyclable ou lavable. Les préparations sont faites sur places, et nous travaillons avec des partenaires de proximité, comme le CAT d’Eysines par exemple» assure Cédric Legrand.
Un vrai service de proximité
Si l’efficacité des seize employés de la crèche n’est surement pas étrangère à son succès rapide, la recette de la réussite tient aussi à la rareté des crèches sur la zone autant qu’à la stratégie bien rodée de la société LPCR, spécialisée depuis 2002, dans le domaine de la petite enfance et de la collaboration avec les entreprises. « En amont de l’installation d’une crèche on procède à une évaluation des besoins des employés locaux et des entreprises qui pourraient être intéressées par ce genre de structure. A partir de là on pourra adapterle lieu de l’implantation, la capacité d’accueil de la crèche, ses amplitudes horaires, ses prestations supplémentaires, comme la garde péri-scolaire par exemple. L’objectif est d’être un vrai service de proximité attentif au besoin des parents et des enfants. »
Parents heureux = salariés motivés
Il faut dire aussi, à en croire le chef de projets, que les entreprises ont tout intérêt à bénéficier des services d’une crèche inter-entreprise : « plus grande motivation des salariés qui sont rassurés sur le sort de leurs enfants, moins de risques d’absentéisme ou de retard pour cause de « problème de nounou », aide au recrutement… » Sans compter que l’entreprise prenant part à la crèche, bénéficie aussi d’avantages en termes d’investissement financier, avec crédit d’impôt et déduction de frais. Sur les 18 000 € que coûte une place à l’année, l’employeur participe au final à hauteur de 1500 euros par an et par lit. Une « bonne affaire », qui a séduit une quinzaine d’entreprises de Mérignac. Parmi elles, Thalès avec une dizaine de berceaux réservés mais aussi des PME et TPE, qui peuvent ainsi répondre à un besoin spécifique d’un employé. Prochaine étape pour Les Petits Chaperons Rouges : Pessac et Bordeaux-Lac.
Solène Méric
