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PUBLIÉ LE 05/02/2008 PAR Joël AUBERTLe couple Pellier le dit lui-même, c’est un coup de folie qui les a amenés à la Réunion. Céline et Jean-François cherchaient un peu de soleil : « On est venu passer quinze jours comme ça, on a fait Mayotte et la Réunion, on s’est dit tiens c’est là qu’il faut ouvrir un restau ! » Et pour bien faire les choses, ils décident de l’appeler « le Bordeaux », et d’y servir une cuisine typiquement sud-ouest. On retrouve ainsi des plats raffinés comme la caille farcie au foie gras ou la cassolette de cèpes persillés ! La carte des vins est fournie, uniquement en vins de Bordeaux, et les connaisseurs y trouvent forcément leur bonheur. «Du vin première ligne AOC jusqu’aux grands crus style Château Margaux, Cos d’Estournel… » Des bouteilles exclusives qui peuvent grimper très haut, surtout à 10000 kilomètres de la métropole ! Aux murs dans la salle, des photos de la ville, de Bordeaux forcément, mais aussi du bassin d’Arcachon. On s’y croirait presque s’il n’y avait pas le ronronnement de la clim!
Situé idéalementsur le Barachois le quartier central et festif de Saint-Denis, le restaurant n’a plus sa réputation à faire, mais il a fallu au couple une grande force de caractère : « Ils avaient déjàessayé une sandwicherie à cet emplacement mais ça n’a pas tenu. D’ailleurs certaines personnes ne se sont pas privées au début pour nous dire que nous étions fous d’ouvrir ici ! » Malgré cela, le concept séduit les réunionnais, et évidemment les bordelais expatriés. « On a beaucoup de chefs d’entreprises, de cadres sup’, et également des hauts fonctionnaires qui forment un noyau dur. »Quelques habitués mais surtout une clientèle « tournante » de métropolitains de passage.
Après huit années passées sur l’île, le couple pense maintenant à rentrer au pays. « La famille nous manque, et puis nous avons nos trois fils près de Bordeaux… Peut-être monter une petite affaire avec eux avant la retraite… Mais pas dans la restauration ! »
Céline et Jean-François lancent donc un appelaux bordelais : « Quelqu’un qui par exemple viendrait de revendre son restaurant et qui aimerait passer cinq ou six ans à la Réunion… Eh bien j’ai une affaire qui lui tend les bras ! Il n’a qu’à mettre les pieds sous la table si je puis dire.»
Le message est bien passé, souhaitons donc une longue vie au Bordeaux tropical !
