Collecte annuelle de la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde (25-26 novembre) : « Objectif : 600 tonnes »


Céline Terrade

Collecte annuelle de la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde (25-26 novembre) : « Objectif : 600 tonnes »

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 22/11/2011 PAR Aymeric Bourlot
Légèrement rassurés par la garantie offerte par Bruxelles de voir les aides européennes être maintenues pendant deux ans encore malgré leur forte baisse, les banques alimentaires et leurs bénéficiaires n’en sont pas moins des plus inquiets. « Du fait que les choses aient trainé, les aides vont arriver bien plus tard en 2012. Habituellement, elles nous parvenaient en mars, dans le meilleur des cas, cette année, elles arriveront en juillet » explique Georges Viala. Pour palier à ce retard, la banque alimentaire va devoir vivre sur ses réserves et compter sur les dons de la grande distribution, des producteurs et industries agroalimentaires, des retraits d’Etat et de la collecte annuelle.

« Trouver de nouvelles sources d’approvisionnement »

Pour faire en sorte que cette dernière soit un succès les bénévoles ne vont cesser, deux jours durant, d’aller et venir entre les grands magasins et les entrepôts de la banque pour appeler aux dons alimentaires. Une piste nouvelle que celle des grandes surfaces, qui pourrait être creusée pour la suite. Car comme l’annonce Georges Viala, « Même si nous réunissons les 600 tonnes, cela ne suffira pas. Il va nous falloir trouver de nouvelles sources d’approvisionnement ».
En 2011, la banque alimentaire a distribué des denrées alimentaires à près de 150 associations et centres d’action sociale, permettant la fourniture de 9 millions de repas et l’aide à plus de 25 000 personnes. Des chiffres alarmants, déjà en hausse par rapport à ceux de 2010 etqui devraient encore augmenter l’an prochain si l’on se fie aux témoignages des représentants d’associations. « Depuis quatre ans, les chiffres de fréquentation ont triplé. Avec un nombre croissant des moins de 25 ans, des étudiants, même des salariés qui avouent ne pas pouvoir louer un logement » affirme le Président d’ « Halte de nuit », rejoint dans son constat par son homologue du « Pain de l’Amitié » qui précise: « Il nous arrive même de refuser du monde. Ici, les demandes ont progressé de 20 %. ».

Image : Cap Sciences // Céline Terrade

Aymeric Bourlot
Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles