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PUBLIÉ LE 29/10/2011 PAR Joël AUBERTElle l’est d’autant plus qu’il publie, ces jours-ci, « Que faire de notre vulnérabilité ? » (1), un livre qui vient opportunément déranger la vision que nous avons de ceux que trop souvent nous refusons de voir.
Restaurer la voix des sans-voix
« Comment restaurer la voix des sans voix sans parler à leur place ? Comment prendre soin des exclus tout en restaurant leur puissance d’agir ? » Guillaume Le Blanc dans son dernier ouvrage propose ce que son éditeur « appelle un renversement de perspective ». Approche inédite et qui nécessite en tout cas la plus grande attention car elle a l’ambition, ce qui ne surprend pas quand on a eu la chance d’entendre l’auteur, de rendre à l’exclu, au précaire, cette faculté qu’on aurait tendance à lui dénier : le plein exercice de la citoyenneté. Les « Bruits de la Rue », lieu ouvert à tous de connaissances partagées, d’échanges se donnent, ainsi, l’occasion d’approfondir le thème de la précarité sans perdre de vue son prolongement logique : la définition d’actions possibles dans des ateliers qui suivront le cycle des conférences.
Guillaume Le Blanc sera entouré, pour la circonstance, de Philippe Elias, directeur du COS-Quancard, de Dominique Rebaud l’extraordinaire chorégraphe de la compagnie Camargo partie à la découverte d’expressions populaires, du directeur régional délégué EDF sud-ouest.
1. Que faire de notre vulnérabilité, éditeur Bayard 150 pages, 15 euros.
