Chacun souhaite bon vent aux vins de pays de l’Atlantique


Vite élaboré, vite mis en marché, c'est une autre façon de faire et de vendre le vin. L'avenir dira si c'est le bon choix pour la filière viticole de nos régions, mais pour l'instant chacun y croit. Plus de 60 échantillons étaient sur la ligne de dép

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Chacun souhaite bon vent aux vins de pays de l'Atlantique

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/06/2007 PAR Gilbert Garrouty

Les engagés de cette nouvelle dénomination « vins de pays de l’Atlantique », n’ont pas tardé à tirer parti du décret paru en 2006 qui les autorise à ajouter cette nouvelle corde à leur arc. Les vins du millésime 2006, une soixantaine d’entre eux, subissaient, en effet, pour marquerleur arrivée sur le marché, le test de la dégustation libre au cours d’une opération organisée sous la tonnelle d’un restaurant du Quai des Chartrons, à Bordeaux,avec la contribution du Syndicat des Producteurs de Vins de Pays de l’Atlantique et du Conseil Régional des Vins d’Aquitaine. On découvrait ainsi un impressionnant alignement de cols, et c’était un réel plaisir l’aller à la découverte de ces breuvages qui sans doute ne visent pas le haut des marches du palais, mais tout simplement le régal des papilles. « Quand on fait un barbecue ou un pique-nique estival, on ne recherche généralement pas un un grand château du Médoc, mais quelque chose de frais, léger, facile à boire ». C’est Gilles Lagauzère, directeur des Vignerons de Landerrouat, dont la structure, avec à elle seule 7200 hl placés sous cette référence, joue sans hésiter la carte de ces nouveaux vins de pays, qui s’exprimait ainsi. De plus, ce qui ne gâte rien pour le consommateur, ces vins sont proposés sur les rayons au prix de deux outrois euros la bouteille.

Cépages et esthétique

On compte environ 75 acteurs des vins de pays de l’Atlantique avec, parmi eux, une dizaine de négociants. Cette ouverture permet aux uns et autres d’associer la nouvelle dénomination et les vins de cépage, ainsi qu’une expression différente, tant du côté de la forme des bouteilles que du style de leur habillage. Elle devrait se raduire par la mise en marché de quelque 40 000hl de vin pour ce millésime 2006, et peut-être davantage. Les viticulteurs y voient l’opportunité de meilleurs résultats économiques, notamment par le bénéfice d’un rendement autorisé à l’hectare supérieur à celui des AOC. Pour ce qui est des caractéristiques de ces vins, ils sont effectivement frais, légers, agréables à déguster, en particulier pour ce qui est des sauvignons et des merlots. Le président du jeune syndicat, Stéphane Héraut, s’est plu à souligner »le côté vins de fête » de ces produits, ainsi que les perspectives de meilleure valorisation apportées aux producteurs. Côté négoce, Allan Sichel, notaitqu’il s’agit de l’aboutissement d’un travail de longue haleine commencé en 2001, tout en prévenant « que le marché n’attend pas après ces vins » et que « c’est à nous à faire le travail ». La région Aquitaine, comme l’a dit Christian Mabille qui représentait Alain Rousset, continuera d’appuyer l’initiative.

Gilbert Garrouty

Notre photo:succès pour la dégustation (Ph Aqui)


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