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PUBLIÉ LE 05/05/2023 PAR Léo MarchandonCultura, le Groupe Sud-Ouest, la Cité du Vin ou encore les directions régionales d’Orange et de la Caisse d’Epargne : 24 entreprises de la région ont déjà répondu à l’appel de la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC), qui cherche à réunir cent partenaires de la région prêts à passer à la vitesse supérieure sur les sujets de transition écologique.
“L’objectif, c’est d’être éclectique sur la géographie, sur la taille. L’idée, c’est qu’on représente toutes les filières, et on en a de très belles : l’agriculture, la viticulture, le tissu, l’aéronautique …”, relève Philippe Murris, membre de l’équipe du CEC Nouvelle-Aquitaine.
Changer l’activité en profondeur
Le programme propose aux entreprises de s’engager vers l’économie régénérative. “On parle souvent de RSE, où l’on demande aux entreprises de respecter un certain nombre de normes. L’économie régénérative, c’est beaucoup plus ambitieux puisqu’il s’agit de chercher à faire rentrer l’activité de l’entreprise dans les limites planétaires. L’eau, le CO2, la pollution, tout. Le but, c’est de créer un business model durable. Ça implique un changement profond de la façon de voir l’activité”, explique Marie-Gabrielle Fave, également membre de l’équipe du CEC-NA.
Concrètement, cette convention engage les entreprises partenaires, et leurs dirigeants personnellement, à suivre un accompagnement dans le but de produire une feuille de route concrète de transition de leur business model vers l’économie régénérative. “Cette feuille de route devra être rendue publique, et elle sera challengée par les autres dirigeants. Ça crée une émulation forte entre eux.«
Enclencher la machine
“Les entreprises souffrent d’un problème d’attractivité. Les nouvelles générations sont plus exigeantes et cherchent des employeurs qui donnent du sens. S’engager dans un programme comme la CEC montre que quelque chose a été enclenché pour la transition et qu’il va y avoir de l’innovation”, relève Philippe Murris.
Le programme bénéficie aussi du fait de réunir un panel très varié d’entreprises. “On s’aperçoit que lorsqu’on fait des programmes inter-filières, on a beaucoup plus de résultats que lorsqu’on fait des programmes intra-filières, où il y a des us et coutumes qui sont convenus et difficiles à faire bouger sans challenges extérieurs. »
