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PUBLIÉ LE 03/12/2010 PAR Solène MÉRICAujourd’hui, le GPV Rive Droite, c’est « une véritable dynamique à l’œuvre » : cinq opérations de renouvellement urbain, trois zones d’aménagement concerté, plus de 630M€ d’investissement, trois grands équipements d’agglomération et plus de 6 300 logements livrés ou en construction. Mais c’est aussi du lien, avec la trame verte du Parc des Coteaux « révélée », l’émergence d’une nouvelle relation au reste de l’agglomération bordelaise, et l’appropriation de cette Rive Droite renouvelée par ses habitants eux mêmes… Pour autant, pour son Directeur, le « GIP ne peut pas s’arrêter maintenant ». Plusieurs missions lui incombent encore.
Poursuivre et terminer les opérations de renouvellement urbain
« Il faut d’abord terminer l’ensemble des opérations de renouvellement urbain », en particulier celles de Génicart à Lormont et de Libération à Floirac, qui ne s’achèveront qu’en 2013. Mais, selon Etienne Parin, il faudra également lancer une deuxième génération de renouvellements urbains. En effet, « certains quartiers intermédiaires sont restés à l’écart des premiers projets. Pour aller jusqu’au bout du processus et des ambitions de la rive droite, il faut les prendre en compte » et éviter ainsi qu’ils ne deviennent peu à peu « les nouveaux lieux de relégations sociales » de l’agglomération. Il pense notamment au secteur du Maurat à Bassens ou au quartier Joliot-Curie, à cheval sur les communes de Bordeaux, Cenon et Floirac.
Le Parc des Coteaux : l’élément fédérateur
Autre élément de finalisation de la métamorphose de la Rive droite : le Parc des Coteaux qui « est, aujourd’hui, réellement l’élément fédérateur de la rive droite.» Son objectif : « établir un lien physique grâce à un système de jalonnement » et mettre en place des animations régulières au sein du Parc. Sur le projet économique du GPV, qui reste un point « moins réussi » de la rive droite reconnaît Etienne Parin, il faudra renforcer l’insertion et la formation dans les futurs projets de la rive droite. Car, explique-t-il « la principale barrière à l’embauche des demandeurs d’emploi habitant sur la rive droite, c’est leur manque de qualification par rapport aux besoins des entreprises venues s’installer près de chez eux ». Autre temps fort à venir: la mise en oeuvre de la plateforme d’innovation numérique.
La plaine Rive droite, coeur de métropole?
Enfin, le GIP-GPV devra « participer activement au projet global d’aménagement de la plaine Rive Droite en lien avec la CUB et la Ville de Bordeaux ». En effet, entre la ZAC Niel Bastide d’une part et le Projet Euratlantique d’autre part, le tout relié par les futurs ponts Jean-Jacques Bosc et Bacalan Bastide, la plaine Rive droite, a une véritable vocation à la centralité et à l’attractivité d’une métropole fédérée autour du fleuve, auquel le GPV ne peut manquer de se rapprocher. Mais pour organiser le développement de la plaine Rive droite en espace, services, logements et mobilité, faut-il encore « un chef d’orchestre » pour coordonner l’ensemble des acteurs éventuellement compétents sur ce territoire à savoir : le GPV, la ville de Bordeaux le Conseil général, la CUB. C’est d’ailleurs à cette dernière que va la préférence d’Etienne Parin, « il faut que la CUB, qui a une compétence d’aménagement, entre dans le jeu et soit l’ordonnateur de ce développement de la plaine Rive Droite ». Une réponse à une question posée par le Président de la CUB en personne, lors de la première réunion du Comité des grands projets de la métropole bordelaise, le 25 novembre dernier.
Solène Méric
Photo: aqui.fr
