Bordeaux en mouvement à J-3 d’Evento


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Bordeaux en mouvement à J-3 d'Evento

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Publication PUBLIÉ LE 06/10/2009 PAR Solène MÉRIC

Didier Faustino y tient « ce choix du 9 octobre, début de la Fête aux plaisirs, pour le lancement d’Evento n’est pas un hasard; il est au contraire très symbolique. Bordeaux est une des seules villes en Europe qui ouvre autant son centre aux gens du voyage, à ces saltimbanques que sont les forains. Mais au final, tous les artistes sont des saltimbanques. Evento, c’est l’occasion de faire le lien entre ce moment intense de fête populaire qu’est la Foire aux plaisirs et le monde de la création contemporaine. » C’est d’ailleurs là « toute la symbolique de la Passerelle » qui fait le lien entre la Foire et le contrebas des quais où sera réunie, jusqu’au 11 octobre, la plupart des œuvres, avant qu’elles ne soient dispersées dans les différents quartiers de Bordeaux, jusqu’à la fin de la biennale, le 18 octobre.

Des moments beaux et inattendusDidier Faustino, le maître d'oeuvre d'Evento
Sur la critique souvent entendue d’un Evento aux accents trop international en manque d’artistes locaux, Faustino prend la remarque à contre-pied : « c’est bien le principe, que des étrangers viennent se mêler à Bordeaux, c’est grâce à la rencontre de ces artistes avec la ville qu’Evento sera fait de nombreux moments beaux et inattendus ». Parmi ceux là il cite notamment l’exposition de Amos Gitai à la Base Sous-Marine, l’installation sonore de Anri Sala dans l’ancienne salle des Fêtes du Grand Parc ou encore les concerts itinérants, orchestrés par Diller Scofidio + Renfro sur des compositions de Julia Wolfe.

Déjà le « buzz » se fait
Si Evento débute officiellement le 9 octobre, la manifestation a, selon son maître d’œuvre, déjà un peu commencé. « De nombreuses opérations sont déjà en cours, avec des répétitions ou encore des ateliers de travail qui permettent d’ores et déjà la rencontre d’artistes et de jeunes d’ici. C’est par exemple le cas avec le « work shop » organisé par Musique de Nuit qui permet à de jeunes danseurs de hip hop de la CUB de travailler avec Tony Amado, véritable créateur du « kuduro », une danse qui trouve son origine dans les ghettos Angolais ». Evento n’a pas encore commencé que, déjà, le « buzz » se fait. Des sites internet spécialisés sur le skateboard répertorient le travail de Raphaël Zarka qui, grâce à de micro-constructions, transforme légèrement les paysages urbains, pour les rendre praticables aux skateurs. « Ce genre d’appropriation de l’évènement me touche davantage que les différentes critiques parfois injustes que j’ai pu subir. C’est ça qui compte dans cette aventure.» A J-3, Didier Faustino est donc serein, et heureux.

Solène Méric

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