L’Asie est bien évidemment le marché d’avenir de l’économie mondiale. Mais, le continent africain, longtemps exploité pour ses ressources premières, tend quelque peu à sortir la tête de l’eau. Les entrepreneurs français sont de plus en plus nombreux à nouer des contacts avec des chefs d’entreprises africains. Ces rencontres à Bordeaux témoignent du renouveau des relations entre la France et l’Afrique. L’envie est telle que cela se fait sur le mode du « speed dating ». 20 minutes seulement par rendez-vous. Il est vrai que les 70 « patrons » français avaient une centaine de représentants de près de 26 pays africains à rencontrer. Côté français, la demande vient essentiellement de PME de tous les secteurs d’activités (santé, BTP, agroalimentaire, énergie, transport, TIC…). « L’an passé, toutes les sociétés ont pris une vingtaine de contacts », souligne Gérard Parfait, le commissaire de l’événement. Pour Ibrahim Bah, avocat d’un gros cabinet d’Abidjan, c’est aussi l’occasion de présenter un nouveau visage des entreprises africaines. Une Afrique, qui dit mieux maîtriser les réseaux, la sécurité et s’éloigne peu à peu de la corruption…
Nicolas César