Barbara Schroeder « Pape » de la viticulture girondine


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Barbara Schroeder "Pape" de la viticulture girondine

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/06/2015 PAR Joël AUBERT

Barbara Schroeder qui vit en Gironde conjugue, avec bonheur le journalisme et la peinture dont elle a appris les techniques à l’Ecole des Beaux Arts de Bordeaux. Elle a débuté sa collaboration avec la rédaction du groupe suisse Vinum en 1997 et travaille, en tandem, avec Rolf Bichsel au sein de l’agence de presse qu’ils ont fondée voilà cinq ans : Vinmedi@. Depuis les Côtes de bourg où elle a posé son sac et ses pinceaux elle nourrit, à l’évidence, pour le vignoble girondin une manière de dévotion qui la pousse à créer, par exemple, un salon à Zurich pour que « le Bordeaux revienne en force en Suisse. » En tout cas, l’article qui lui a valu son prix, « Un monde passionnnant » a choisi de mettre l’accent sur ces vignerons qui, pour être moins connus que les ténors des grands crus, n’en produisent pas moins des vins de qualité. Barbara, rayonnante, a reçu un trophée de cristal dont le design ne pouvait que séduire son œil d’artiste peintre et une dotation de 200 bouteilles de Bordeaux sélectionnés par les Oenocentres. Autant dire qu’elle va pouvoir pousuivre ses découvertes avec l’engagement qu’on lui reconnaît et, cela va de soi, la modération qu’on nous demande….

Des vignerons qui résistent en pays de guerre

Quant à Suzanne Mustacich qui s’est vue décerner le prix spécial du jury elle a fait ses humanités journalistiques à Yale aux Etats-Unis mais a également un lien très fort avec Bordeaux où elle a fréquenté la faculté d’oenologie dont elle est diplômée. Collaboratrice du « Wine Spectator », elle y a publié en février 2015 un reportage, entre Syrie et Liban, qui a touché le jury; en effet elle évoque la passion de vignerons qui dans des zones de conflit se battent pour maintenir et transmettre, envers et contre tout, des vignobles dont la pérennité et le cycle de la vigne sont une manière de défi à la violence et la barbarie, toutes proches. Suzanne Mustacich était entourée de M. Marc Hochar du château Musar et de M. Joe Touma, tous deux producteurs de vin au Liban, ayant eu, l’un et l’autre, à connaître la difficulté de cultiver un vignoble en temps de guerre. Elle a reçu, avec une émotion évidente, le prix spécial du jury et nous serons bientôt attentifs à la sortie du récit qu’elle a écrit sur les relations « fascinantes et tumultueuses » entre Bordeaux et la Chine dont le marché du vin est l’heureux prétexte.

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