Balade chez les d’Esparros


Article paru dans le numéro 1 d'Aqui - Septembre 2004

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Balade chez les d'Esparros

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/11/2006 PAR Catherine Boulanger

Le bonheur commence après le Pont d’Enfer, d’où, selon la légende, le diable se jeta, dépité de n’avoir pu apprendre le basque pour séduire les filles de Bidarray ! Laissez-le à ses déboires et montez à l?assaut d’autres belles, les Penas d’Itxusi. Une petite route longe le Baztan, et s’élève vers les roches altières, jusqu’à la ferme Arouchia. La splendeur est au bout du chemin indiqué sur le flanc droit. Le sentier moussu quitte bientôt les murs de pierre pour grimper vers la grotte aux ex-voto et à la stalagmite du Saint qui sue, plus joliment nommée en basque Harpeko Saïndua. Le chemin repart, un peu raide, puis s’adoucit en balcon sous le col d’Espalza, au milieu des fougères ambrées. Dans la vallée, les fermes rouges et blanches ponctuent une inoubliable palette verte et blonde.Après le ruisseau, on remonte sans ménagement jusqu’au sommet de l’éperon de Marticotenea. Dans la lumière dorée du presque automne, surgit au loin la face nord d’une ténébreuse pyramide, l’Irubelakaskoa. Le temps de faire rouler son nom pour le plaisir de s’en imprégner, etle sentierrepart de belvédère en belvédère. La récompense est là, lorsqu’un bruissement sourd vous surprend. Un vautour a surgi d’un escarpement à deux mètres de vous ! Il rejoint sa bande, perchée sur un encorbellement de grès rose, comme dans Lucky Luke ! La belle vallée d’Aritzaun C’est le moment de faire une pause pique-nique sous les chênes, près d’un cayolar. Sinon, un peu plus bas, les cascades ombragées d’Itxusi offrent de délicieux moments de détente. Les moins pressés descendront se restaurer à la venta Sumusa, les plus prudents y reviendront dîner le soir’ par la route, mais rentreront sagement par la piste de la belle vallée d’Aritzaun, vers la ferme Berecochea. Le chemin de retour au pied des éperons remonte doucement vers Arouchia. Ah, le plaisir de reprendre la jolie route de Bidarray, jusqu’à la place de l’église romane, édifiée sur un ancien prieuré de Compostelle. Assis à la terrasse de l’auberge, sous les platanes, vous aurez tout le temps d’admirer son étrange mur-fronton, puis de rêver à la journée du lendemain. A coup sûr, celle des sensations fortes sur la Nive, en kayak, canoraft, ou airyak pour les téméraires. Grisant ! Mais sous les platanes, avec un bon guide pour préparer l’attaque prochaine de ce provoquant Irubelakaskoa, ce ne serait peut-être pas si mal? n Rosalyne BottrelOstapé-Ducasse Ostapé, « à l’ombre de la feuille de chêne », est un vrai défi pour Alain Ducasse, chef à la toque sertie d’étoiles. Son coup de c’ur pour Bidarray lui a valu des inimitiés explosives. Après avoir repris l’auberge d’Iparla, et l’hôtel du Pont d’Enfer, il crée Ostapé, hôtel-auberge de luxe, sur une propriété reboisée de 45 hectares. Les chambres sont sobres et raffinées. La cuisine réservée aux clientsest rustique, mais haut de gamme, à table, comme dans le panier de pique-nique.

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