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PUBLIÉ LE 17/06/2014 PAR Solène MÉRICComme le souligne Philippe Lassalle Saint-Jean, le Président d’ARBIO, dans son rapport moral, l’année 2013 a vu «la déclinaison des outils de l’association sur le territoire». En effet, parmi les belles réussites, plus de 25 labels «Territoire bio engagé» ont été décernés aux collectivités d’Aquitaine, une licence de concession accordée à Midi-Pyrénées et une présentation du label en Limousin et en Bretagne. Plus de 400 produits ont été reconnus sous la marque Bio Sud Ouest France, et enfin la charte « Bio Vin Solidaire », lancée en décembre dernier est rentrée dans plusieurs réseaux de distribution avec l’engagement de viticulteurs, particuliers ou caves coopératives.
De beaux succès couplés à une représentativité reconnue, pas étonnant dans ces conditions qu’Arbio se soit vue confier le travail de rédaction des objectifs bio régionaux à horizon 2017 et 2020 dans le cadre de la déclinaison régionale du Plan Ambition Bio 2017, qui pose l’objectif principal de doubler les surfaces en bio. Si 2014 marque l’étape de la construction du programme au niveau régional, suite aux concertations effectuées en 2013, sa mise en route est prévue pour 2015, en conjonction avec la prise en main effective des fonds Feader par les Régions et le lancement de la nouvelle PAC.
1M€ en aides spécifiques à l’agriculture bioCamille Massol pour le Conseil Régional et Alexandre Martineau, chargé de mission agriculture biologique à la DRAAF Aquitaine sont ainsi revenus sur les grands axes du Plan Ambition Bio que sont la structuration des filières, le soutien à la commercialisation des produits, l’aide à la recherche et à l’expérimentation et enfin, une plus grande intégration de la bio dans les formations agricoles. Autant d’axes qui pour l’heure «s’inscrivent en cohérence avec les actions déjà menées par le Conseil régional» a souligné Camille Massol. Au total, le Conseil régional dégage en 2014, un budget proche de 1M€ en aides spécifiques à l’agriculture bio. 1 M€ auquel s’ajoute d’autres aides agricoles non spécifiques telles que l’aide à l’installation ou encore les aides propres aux circuits courts.
Pour l’heure, si le programme FEADER proposé par la Région est en cours de validation à Bruxelles, Camille Massol a tenu à préciser à l’auditoire que «quasiment toutes les aides à l’investissement qui y sont proposées posent une priorité aux agriculteurs biologiques».
