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PUBLIÉ LE 22/03/2011 PAR Nicolas CésarDepuis le premier tour des cantonales, la majorité se déchire autour de la question des consignes à donner face au FN. Entre les prises de position de François Fillon qui appelle à un front républicain et Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy qui s’enferment dans le « ni-ni », l’UMP donne une impression de confusion totale. Dans ce contexte, la posture d’Alain Juppé, numéro 2 du gouvernement et patron de l’UMP en Gironde, était très attendu. Fidèle à son esprit républicain, le fondateur de l’UMP a appelé mardi soir, à voter pour « le candidat républicain » en Gironde, lorsqu’il est opposé au FN. Plus tôt dans la journée, le numéro deux du gouvernement avait déjà appelé, devant les députés UMP, à voter « pour un candidat républicain acceptable » lors de tels duels. Dans ce communiqué publié par la mairie, Alain Juppé rappelle qu’il « n’a, pour sa part, jamais transigé avec le Front national ». « Je ne varie pas, car si le FN a changé de visage il n’a pas changé d’idées. Le Front national ne doit bénéficier d’aucune de nos voix » et que toute alliance avec lui mérite exclusion », écrit-il, sur un ton déterminé.
Alain Juppé : « je recommande d’aller voter pour le candidat républicain »
Indiquant qu’au niveau national, « l’UMP demande à ses électeurs d’aller voter et de choisir en leur âme et conscience : soit voter pour le candidat républicain s’il est respectable, soit voter blanc », Alain Juppé, lui, est plus tranchant, à l’image de Jean-Louis Borloo, le patron du parti radical. « Dans le cas particulier des six cantons girondins où se joue un duel Front national/Parti socialiste, je recommande de voter pour le candidat républicain », affirme-t-il. Pour autant, le maire de Bordeaux se dit « persuadé que, dans le département, « notre famille politique, la droite républicaine, est en capacité de conserver les cantons qu’elle détient et d’en emporter certains ». Réponse dimanche prochain. Il ne reste plus que quelques jours pour mobiliser les abstentionnistes, la clé de ce second tour des élections cantonales.
Nicolas César
Crédit photo : Aqui!
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