Alain Juppé remet le projet du grand contournement de Bordeaux à l’ordre du jour


Aqui.fr

Alain Juppé remet le projet du grand contournement de Bordeaux à l'ordre du jour

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/07/2011 PAR Nicolas César

Aujourd’hui, plus que jamais, à l’heure où la CUB veut atteindre le million d’habitants d’ici une dizaine d’années, le problème de la saturation de la rocade bordelaise aux heures de pointe se pose avec acuité. La volonté d’Alain Juppé de relancer le grand contournement a fait sursauter ce matin les Verts. « Par cette position, Alain Juppé a fait tomber le masque de l’écologiste qu’il prétendait être devenu, il a perdu son diplôme d’écologiste qu’il s’était auto-attribué à son retour du Canada. En ré-ouvrant ce dossier, Alain Juppé enterre le Grenelle de l’environnement (pour ce qu’il en reste) et déterre « la hache de guerre » avec les écologistes », estime Gérard Chausset, président du groupe Europe Ecologie – Les Verts à la CUB. De son côté, Vincent Feltesse, le président de la CUB, qui souhaite les habitants en ville pour limiter les transports n’est pas non plus « emballé » par cette idée. Résultat, un Grenelle des déplacements va être convoqué en Gironde.

En 2006, Alain Juppé avait avorté le projet, alors qu’il était presque bouclé
« J’accueille avec espoir mais aussi prudence le revirement exprimé par Alain Juppé », a déclaré pour sa part, Philippe Madrelle, président du Conseil général de Gironde. « Alain Juppé et moi-même avions conclu en mai 2004 un accord sur les grandes infrastructures par lequel le Conseil Général finançait le pont levant Lucien Faure en contrepartie du soutien politique d’Alain Juppé, alors député maire, président de la CUB à un projet de contournement de l’agglomération bordelaise », rappelle-t-il. En effet, le dossier du grand contournement était alors quasiment finalisé et devait voir le jour en 2012. « Pour courtiser l’électorat écologiste, Alain Juppé a fait volte-face en 2006, entraînant la renonciation du Gouvernement  à ce projet. A quelques mois d’une élection présidentielle et face à un mécontentement légitime et grandissant des contribuables girondins et bordelais, on peut s’interroger aujourd’hui sur la sincérité de ce nouveau changement de cap d’Alain Juppé », poursuit le président du Conseil général de Gironde. « Le premier acte concret doit consister pour le gouvernement à introduire dans le débat parlementaire en cours sur le Schéma national des infrastructures terrestres qui engage l’Etat à échéance de 2030, un amendement permettant d’inscrire dans ce schéma le projet de grand contournement de l’agglomération bordelaise », conclut-il. Aujourd’hui, ministre des Affaires étrangères et numéro 2 du gouvernement, Alain Juppé devrait pouvoir y parvenir sans trop de difficultés, s’il le désire. Une chose est sûre, il est désormais très attendu sur le sujet, autant par Philippe Madrelle que par les Verts…

                                                                                                                         Nicolas César


Crédit photo : Aqui!

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles