Alain Juppé, le nouvel homme fort du gouvernement promet de ne pas délaisser Bordeaux


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Alain Juppé, le nouvel homme fort du gouvernement promet de ne pas délaisser Bordeaux

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Publication PUBLIÉ LE 28/02/2011 PAR Nicolas César

Symboliquement, Alain Juppé a commencé par livrer aux journalistes l’ordre du jour du conseil municipal de Bordeaux avant d’expliquer pourquoi il n’était pas à Genève aujourd’hui. « Tout simplement parce que je n’ai pas pris mes fonctions. La passation de pouvoir se fera demain matin », a-t-il précisé. L’ancien Premier ministre a glissé au passage qu’il n’avait pas demandé à changer de ministère, mais que c’est le chef de l’Etat qui l’a convaincu de prendre la succession de MAM.  « Le président m’a demandé avec insistance d’accepter cette charge. Le ministère des affaires étrangères ne se refuse pas », a-t-il indiqué. En écho aux déclarations des socialistes bordelais sur le cumul des mandats et le fait que « Bordeaux risque de devenir pour lui les affaires étrangères », Alain Juppé a déclaré : « aucune règle n’interdit à un ministre d’avoir un mandat local. Je serai présent régulièrement à Bordeaux ». Il a rappelé au passage qu’il avait déjà cumulé les fonctions de Premier ministre et de maire de Bordeaux et que « la ville n’avait pas eu à s’en plaindre ».

« La priorité, c’est de renforcer le moral des diplomates »
Le nouveau ministre des Affaires étrangères a révélé aussi les deux priorités de son mandat. La première priorité, c’est de renforcer le moral des diplomates, ils ont besoin de considération », a t-il dit. « Personne n’a anticipé les révolutions qui se sont produites dans les pays autour de la Méditerranée, pas même les Etats-Unis », a t-il souligné en référence aux mouvements qui ont agité la Tunisie, l’Egypte et la Libye. « Ce qui se passe est une chance qu’il faut accompagner, mais il ne faut pas en mésestimer les risques », estime Alain Juppé. Le nouveau chef de la diplomatie française, qui s’est souvent montré critique envers Nicolas Sarkozy, a dit que son expérience au ministère de la Défense l’avait rassuré sur sa collaboration avec le président de la République. « Je me disais que j’aurais du mal à travailler avec lui mais au bout de trois mois je me suis rendu compte que c’était possible », a-t-il conclu, en forme de confidence.

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : Aqui!

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