Alain Juppé assure qu’il n’y a pas une « feuille de papier à cigarettes » entre Nicolas Sarkozy et lui


Nicolas César

Alain Juppé assure qu'il n'y a pas une "feuille de papier à cigarettes" entre Nicolas Sarkozy et lui

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 26/04/2012 PAR Nicolas César

« Il n’y a pas une feuille de papier à cigarettes dans cette campagne entre le président Sarkozy et moi », a lancé fermement, Alain Juppé ce midi aux journalistes l’interrogeant sur ses relations avec le candidat de l’UMP suite à son recadrage. Nicolas Sarkozy l’avait invité « à se concentrer sur le deuxième tour », plutôt que de faire des commentaires sur les risques d’une explosion de leur parti politique. « Je soutiens totalement sa démarche et son projet et j’ai beaucoup mouillé ma chemise », a-t-il ajouté. Ceci étant, le ministre des Affaires étrangères ne regrette pas ses propos. « On ne parle jamais trop de l’avenir, mais concentrons-nous, c’est vrai, sur le deuxième tour », a-t-il dit. Officiellement, ce n’était pas l’objet de la conférence de presse. Même si, à l’évidence, il y a un message pour qu’au sein de l’UMP, tout le monde rentre dans les rangs. Par ailleurs, Alain Juppé a dénoncé le « terrorisme intellectuel de ceux qui jugent condamnable que les partisans de Nicolas Sarkozy s’adressent aux électeurs du Front national, des « Français comme les autres. » Quand nous nous adressons aux électeurs du Front national c’est un comportement condamnable, quand ce sont les socialistes qui le font c’est de la vertu », a-t-il fustigé. Le numéro 2 du gouvernement a aussi jugé « ignoble » la comparaison de certains opposants entre l’idéologie de Nicolas Sarkozy et celle de Philippe Pétain.

Un risque de « crise des dettes souveraines » avec Hollande
En fait, Alain Juppé était venu dire que le candidat socialiste, François Hollande, ferait courir à la France « le risque de redéclencher une crise des dettes souveraines en Europe ». « M. Hollande ne s’engage pas sur la stabilité, il refuse la règle d’or, il court le risque de redéclencher une crise des dettes souveraines en Europe s’il est élu à la présidence de la République », a-t-il assuré. Il a souligné qu’à l’inverse les propos de M. Draghi, le président de la Banque centrale européenne, qui appelle à un « nouveau pacte de croissance », faisait écho aux propositions de Nicolas Sarkozy. « Notre politique économique doit marcher sur deux piliers, la stabilité budgétaire et la croissance. Ce qu’a dit M. Draghi « ne veut pas dire qu’il faut abandonner le pacte de stabilité », a martelé le ministre des Affaires étrangères. Une manière aussi pour Alain Juppé de recentrer la campagne présidentielle sur de vraies questions de fond.

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