Aquitaine Europe Communication nous dévoile la révolution numérique de demain


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Aquitaine Europe Communication nous dévoile la révolution numérique de demain

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/03/2013 PAR Nicolas César

« Aujourd’hui, l’individu produit de nombreuses données, mais 90% de ces données ne sont pas structurées », a expliqué Antoine Chotard, responsable Veille et prospective d’AEC. C’est tout l’enjeu de demain. Et, dans le numérique, l’Aquitaine a des atouts et une carte à jouer. Ainsi, actuellement elle est leader dans les TIC (Technologies de l’information et de la communication) de la santé. « Nous avons r=50% du business national », a rappelé Alain Rousset, le président de la Région Aquitaine et député de Gironde, dans son discours. La révolution est en marche et s’accélère. En 2015, selon les prévisions de l’institut GfK, il y aura autant de tablettes vendues (3,6 millions en 2012 et 5 millions en 2013) que de PC. La dynamique est en plein essor aussi sur le cloud (externalisation des données sur des serveurs distants).

220 milliards d’objets connectés dans le monde en 2020En 2020, les experts estiment que 220 milliards d’objets seront connectés dans le monde. « Il y aura une économie de la production numérique hyper complexe pour que l’économie de la diffusion numérique soit très fluide et simple », précise Antoine Chotard. Les potentialités et les niches à explorer pour les entreprises sont multiples. Mais la chute peut être tout aussi rapide. Une application remplace très vite une autre et plus que jamais, une société devra savoir prendre les « bons virages » technologiques. Le financement des entreprises aussi évolue. Le crowdfunding, levées de fonds participatives sur la toile, se développe; 350 millions de dollars ont ainsi été levés depuis 2009.

Alors, quelles seront les innovations de demain ? Dans l’énergie, elles devraient être nombreuses. Récemment,  en Gironde, pour promouvoir la maîtrise de la consommation générée par les chauffages électriques, dans la municipalité de Fargues-Saint-Hilaire, la société Voltalis équipe gratuitement de son boîtier, BluePod, les habitants qui la sollicitent. Il permet à la fois de suivre les consommations électriques en temps réel via internet et de moduler la consommation des appareils de chauffage les plus gourmands (radiateurs, chauffe-eau). Ce nouveau paradigme change aussi la façon de faire la politique. Par exemple, en ouvrant une plate-forme au public, l’équipe d’Oboma, lors de sa première campagne a récupéré de précieuses informations lui permettant d’envoyer des courriers ciblés aux électeurs.

Pour l’avenir, il est question d’intégrer des données dans les chaussures, les vêtements et la voiture. Les imprimantes 3D commencent aussi à se démocratiser. « Dans la future Mondeo de Ford, il y aura 74 capteurs et 70 ordinateurs de bord », dévoile Antoine Chotard. A terme, il y aura de la 4G. Certains modèles haut de gamme de BMW et Audi permettent déjà de se connecter à Internet, de lire les infos online… « Le risque est que cela crée une fracture technologique au sein de la population », alerte-t-il, car ces équipements ont un coût. 

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