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PUBLIÉ LE 09/05/2011 PAR Solène MÉRICEn fin de rencontre, Etienne Parin, Directeur du Grand Projet de Ville de la rive droite et grand témoin de cette soirée de débat, en a conclu que « les pistes de travail n’ont pas été évidentes ce soir ». En effet, la question de l’urbanisme, et du visage de l’agglomération en 2030 n’a finalement été que peu abordée, laissant davantage la place à des interventions, parfois tendues sur le thème de l’emploi et de la précarité ressentie par la population notamment de Lormont et Cenon. En effet, dès les premières minutes de la rencontre, un groupe de jeune cenonais, mêlant provocation et colère, a pris à partie le Maire de Cenon, sur le coût de la construction du Rocher, sur le thème du chômage et de la précarité de leur situation. D’autres jeunes, au final assez nombreux au sein du public, sont venus exprimer leurs difficultés à trouver du travail, créer leur entreprise et ont également partagé leur sentiment de ne pas être assez impliqués dans la vie sociale que ce soit en termes d’activités ou de consultation sur les politiques qui les concernent. Autant de revendications faisant dire à Vincent Feltesse qu’au-delà du constat d’une rive droite et gauche, « il y a aussi des rives droites », tellement les sujets abordés se différenciaient de ceux évoqués lors de la réunion publique précédente. La veille à Ambarès, il avait en effet davantage était question d’identité des communes au sein de la future agglomération, de lien social, etc…
« Une métropole à taille humaine »
Cela dit, d’autres sujets plus directement liés à l’agglomération de demain ont été soulevés par le public du Rocher : la nécessité de « logements abordables pour tous », les transports, ou encore la nécessaire sauvegarde des commerces de proximité. Une inquiétude, aussi comme cette dame, retraitée à Lormont qui, tout en admettant que « la CUB a beaucoup à gagner du développement de sa population » (plus 250 000 personnes d’ici 2030) s’inquiète aussi de savoir dans quelle mesure ce développement permettra de « garder une métropole à taille humaine »… Des préoccupations donc plus ou moins en lien avec Bordeaux 2030, mais comme l’a relevé le Président de la CUB, « même si ce n’est pas explicite, il y a un besoin de métropole : personne ne nous a dit, « votre sujet c’est l’eau et les poubelles, qu’est-ce que vous foutez là ? » ».
Solène Méric
Photo: Aqui.fr
