C’est une rénovation totale. Il n’y que les murs extérieurs du bâtiment, son architecture, qui ont été conservés. Tout à l’intérieur a été refait. Toutefois, le splendide plafond d’Emile Brunet, datant de 1914, du temps où le lieu s’appelait Théâtre Français, a été conservé et rénové. Cette salle de prestige pourra contenir 550 spectateurs. Au total, les travaux ont coûté 15 millions d’euros.
Toutes les cabines de projection, les peintures ont été refaites. Au final, « Le Français » disposera de 12 salles, dont 6 seront équipées à la fois pour le 35mm et le numérique. A noter également, que plus de la moitié des salles seront équipées pour les malentendants. « Nous travaillons aussi sur l’audio-description, un système pour les non-voyants », précise Jocelyn Bouyssy, le directeur général du CGR.
Un bâtiment de l’histoire bordelaise qui revit
Le public ciblé est la famille. Pour autant, il n’est pas question de concurrencer l’UGC ou le Méga CGR de Villenave d’Ornon. Le futur directeur du « Français » sera François De Miran, qui dirige deux CGR à Pau. Le nouveau cinéma emploiera une quarantaine de personnes. L’inauguration aura lieu le 27 mai, avec un film français « La tête en friche » en présence du réalisateur Jean Becker et, probablement Gérard Depardieu. Pour rappel, ce bâtiment a abrité le célèbre « Théâtre Français », édifié par l’architecte Jean-Baptiste Dufart en 1800, dans un style classique.
Nicolas César