A Bordeaux, la députée socialiste Michèle Delaunay propose de simplifier les démarches administratives après la perte d’un enfant


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A Bordeaux, la députée socialiste Michèle Delaunay propose de simplifier les démarches administratives après la perte d'un enfant

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Publication PUBLIÉ LE 29/08/2011 PAR Nicolas César

Le décès d’un enfant est une épreuve d’une profonde difficulté pour un parent, un couple, une famille. Il constitue sans doute la rupture la plus difficile de la vie personnelle et familiale. Et, le nombre de personnes qui y sont confrontées est malheureusement loin d’être anecdotique. Chaque année en France, près de 8 000 enfants et jeunes décèdent avant d’atteindre l’âge de 25 ans. « Dans cette épreuve ces familles, ces personnes doivent être accompagnées dans leurs démarches notamment auprès des organismes de prestations familiales auxquels ils doivent signaler leur changement de situation suite au décès de l’enfant », avance la députée Michèle Delaunay, dans son courrier envoyé à Alain Juppé le 24 août. « Ces démarches administratives contribuent à perpétuer la douleur des parents qui, au regard de la situation, ne les font pas toujours dans les délais impartis et risquent d’avoir à rembourser des trop perçus », ajoute l’élue socialiste.

Simplifier des démarches administratives « horribles » pour les familles
A cet égard, Michèle Delaunay propose d’établir une convention entre la mairie de Bordeaux, son service de l’état civil et la Caisse d’allocations familiales de la Gironde pour automatiser la transmission des actes de décès des mineurs et ainsi dispenser les familles de ces démarches lourdes et douloureuses. « La CAF a très favorablement accueilli ma démarche », précise-t-elle. Désormais, reste à attendre la réponse du maire, Alain Juppé, à cette proposition fort logique et qui participe à l’amélioration de la vie de nos concitoyens. D’autres villes comme Lyon, Paris, Nantes, Angers et Tours ont déjà mis en place une procédure simplifiée entre la CAF et leurs administrations pour « alléger » la douleur des familles. Ou du moins tenter de ne pas l’accroître. 

                                                                                                                         Nicolas César


Crédit photo : Aqui!

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