A Bordeaux, François Hollande se rassure et veut rassurer sur sa campagne


Jakouiller

A Bordeaux, François Hollande se rassure et veut rassurer sur sa campagne

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/11/2011 PAR Nicolas César

C’est ce que l’on appelle un bain de foule. A Bordeaux, dans la ville d’Alain Juppé, N°2 du gouvernement, François Hollande, entouré d’élus socialistes locaux, Michèle Delaunay, Ludovic Freygefond… a serré beaucoup de mains, a rencontré de nombreuses personnes dans la rue, alors qu’il se rendait à la librairie Mollat pour dédicacer son livre, « Le rêve français ». « Hourras », »Hollande président », a-t-on pu entendre. « C’est encourageant », s’est réjoui l’intéressé. « Il y a une relation qui se noue déjà depuis plusieurs mois et qui doit conduire à la victoire si les Français veulent nous accompagner dans ce cheminement de relation de confiance », a-t-il ajouté. Interrogé sur la question de savoir si « la mayonnaise prend avec les Français », François Hollande s’est voulu prudent et a répondu que « pour l’instant, on n’est pas dans la cuisine, on est dans la construction d’une relation avec des Français qui doutent, qui s’inquiètent – et il y a de quoi- et qui veulent qu’on leur dise qu’il y a un autre chemin ». Toutefois, il dit ressentir « un élan ». Le candidat socialiste en veut pour preuve « des sondages qui sont très favorables ». Si l’on en croit le dernier baromètre OpinionWay-Fiducial pour « Le Figaro » et LCI, au deuxième tour, l’écart reste de 16 points entre François Hollande (58%) et Nicolas Sarkozy (42%).

« Aller vers les français et les convaincre »
« Ce sera une lutte, une bataille, un combat dans l’intérêt de la France », a-t-il prédit : « Mon seul devoir, fort de la confiance qui m’est attribuée, c’est d’aller vers les français et les convaincre », a-t-il déclaré. Et en premier lieu, il entend séduire les jeunes. « J’ai fait de la jeunesse la grande cause de la présidentielle, a-t-il clamé au débat au Grand-théâtre. Ceci étant, ses propositions se heurtent aujourd’hui à la réalité économique. Le contrat de génération, grande idée pour incarner son engagement en faveur de la jeunesse, pourrait être encadré pour limiter son coût, estimé à 8 milliards d’euros. Au final, la mesure, qui consiste à exonérer de charges une entreprise qui embaucherait un jeune en CDI tout en conservant un senior dans l’emploi, pourrait être restreinte aux jeunes sans aucune formation ou ceux qui ont une faible formation. « Cette génération a le sentiment, qu’elle va vivre moins bien que celle de ses propres parents. C’est la première fois. Cette génération vit dans la crise. Il y a déjà eu des crises mais c’est la première fois qu’une crise touche à des processus essentiel comme les retraites », a analysé François Hollande. C’est aussi une génération particulièrement échaudée par les politiques, qui sera difficile à convaincre. Sur ce sujet, en tout cas, le candidat socialiste a affiché une vraie détermination à aller de l’avant.

                                                                                                                          Nicolas César

Crédit photo : Jakouiller

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