A Bassens, en Gironde, Jérôme Cahuzac annonce encore plus de rigueur budgétaire pour l’Etat


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A Bassens, en Gironde, Jérôme Cahuzac annonce encore plus de rigueur budgétaire pour l'Etat

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/03/2013 PAR Nicolas César

Ce n’est pas vraiment une surprise. L’effort d’économies demandé par Bercy pour 2014 dans les lettres de cadrage aux ministères sera « un peu supérieur », a indiqué aujourd’hui à Bassens, Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget, lors d’une visite à la direction interrégionale des douanes. « Le Monde » avait donné le chiffre de 4 milliards d’euros. Ce sera donc davantage. Qui sera concerné ? « Aucun ministre n’est prévu au menu de quiconque », a répondu le ministre, sous forme de boutade. « C’est l’ensemble du gouvernement qui va mettre en oeuvre une politique décidée par le Premier ministre et le président, une politique qui prévoit en effet un vigoureux effort d’économie de la dépense publique en 2014, plus important encore qu’en 2013 qui pourtant est déjà une année d’un cru exceptionnel en matière de maîtrise de la dépense », a-t-il poursuivi.

L’absolue nécessité de désendetter le paysSelon Jérôme Cahuzac, la France n’a pas le choix. « C’est un effet auquel notre pays ne peut hélas plus se soustraire, tant il est vrai que nous nous somme trop endettés ces 20-25 dernières années, et surtout ces 10 dernières années : 900 milliards d’euros de dette de plus depuis 2002, c’est beaucoup, c’est trop », a-t-il justifié. Les ministres s’attendent depuis deux semaines à recevoir de Matignon des directives sévères en matière de réduction des dépenses. Car la Commission européenne prévoit un déficit public de 3,7% du PIB fin 2013, et de 3,9% fin 2014 si rien n’est fait. Les raisons sont connues : croissance en berne, perte de rendements de certains impôts… La France risque donc de renoncer à son engagement de réduire le déficit à 3% du PIB fin 2013. Elle devrait demander un délai supplémentaire auprès de Bruxelles en échange d’engagements pour 2014. Les Français seront aussi davantage mis à contribution. Jérôme Cahuzac a déjà indiqué qu’il fallait s’attendre à 5 à 6 milliards d’euros de nouveaux prélèvements pour maintenir les recettes fiscales stables. Au total, c’est plus de 20 milliards d’euros qui devront être dégagés en 2014. François Hollande a précisé que les réductions de dépenses seraient privilégiées, mais que des prélèvements pourraient être décidés « subsidiairement ».


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