A Arveyres, à la cantine, c’est du porc ou pas de viande depuis le 1er mars. Il n’y a plus de repas de substitution, comme cela se fait depuis 16 ans. Pourquoi ? Restiction budgétaire et lutte contre le gaspillage, invoque, le maire, Benoît Gheysens (sans étiquette). Poura autant, pas question de les laisser sans repas, bien évidemment. Pour les 28 enfants concernés (sur un total de 180), il y aura des lentilles et de la salade les jours où le porc sera au menu. Une décision qui provoque l’incompréhension des parents de ces enfants. « On ne demande absolument pas du halal ou du kasher. On demande uniquement un repas de substitution protéiné », explique ainsi une maman.
Le sous-préfet en désaccord avec le maireCe à quoi le maire d’Arveyres, médecin de formation, rétorque que « les protéines ne se trouvent pas que dans la viande ». Les parents des élèves concernés ont proposé de payer pour des oeufs ou des boîtes de thon. Il n’en est pas question pour le maire qui estime l’opération « impossible et techniquement irréalisable ». Les parents menacent de retirer de l’école leurs enfants s’il n’y a que du porc au menu de la rentrée du 18 mars. Lundi, le sous-préfet de Libourne, Patrick Martinez, a rappelé à l’ordre le maire d’Arveyres. Son message est clair : « vous avez créé un problème et vous devez trouver une solution pour la rentrée du 18 mars ».