2017, année « historique » et chargée pour SNCF Nouvelle-Aquitaine


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2017, année "historique" et chargée pour SNCF Nouvelle-Aquitaine

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 10/01/2017 PAR Solène MÉRIC

Bien sûr, pour la SNCF Nouvelle-Aquitaine, 2017, c’est l’arrivée de la LGV reliant Paris Montparnasse à Bordeaux Saint-Jean en 2h04, pour les trains directs. Et avec elle, un déferlement enthousiaste de chiffres que les représentants de la SNCF aiment régulièrement rappeler. Parmi eux, le nombre des aller-retour entre Bordeaux et Paris :33,5 dont 18,5 directs, ce qui au total équivaut, comme le souligne Philippe Bru, à « un véritable effet de navette » entre l’Île de France et la capitale régionale. Avec un rythme d’un TGV toutes les heures allant jusqu’à un TGV toutes les 30 minutes en heures de pointe (matin et soir). Autre chiffre impressionnant : un total de 35 000 places quotidiennes à remplir, « l’équivalent d’un stade de foot », met en image Philippe Bru. Si pour l’heure le taux d’occupation des TGV sont compris entre 65 et 75%, « le trafic ne cesse de progresser », précise Eric Redonnet, Directeur TGV Nouvelle-Aquitaine. Y compris sur le TGV Bordeaux Paris, qui n’a pourtant de « grande vitesse » que le nom, du moins sur la partie actuelle entre Bordeaux et Tours… De quoi laisser place à l’optimisme sur la future ligne, actuellement en phase de test ( jusqu’à fin janvier) par les équipes de SNCF Réseau.

« Plus de 80% des horaires du grand Sud-Ouest sont remis à plat »Par contre, pas de chiffre encore, sur les tarifs pratiqués sur cette nouvelle ligne sur laquelle circuleront à terme (fin 2019) les 40 nouvelles rames TGV L’Océane, peu à peu mises en circulation. « Si le gain de temps entre Paris et Bordeaux sera de l’ordre de 30%, la hausse des prix ne sera pas proportionnelle à ce gain », se contente pour l’heure de commenter les responsables, tout en assurant que des politiques de petits prix seront maintenues. Le suspense ne sera plus très long, la commercialisation des places devant démarrer dès le mois de mars.
Mais la future LGV, au-delà d’un temps de parcours optimisé sur cette ligne, c’est aussi une promesse de l’amélioration de la complémentarité avec les TER. Ainsi, « la LGV profitera à l’ensemble de la région », assure la SNCF. Pour ce faire, « plus de 80% des horaires du grand Sud-Ouest sont remis à plat du fait de la LGV » poursuit le directeur régional Mobilités.
Des lignes TER qui en cette année2016 sont marquées par un chiffre que Philippe Bru, lui-même, reconnaît comme « ne pas être à la hauteur ». Celui de la régularité, autrement dit celui des trains qui arrivent avec moins de 5 minutes de retard. Et notamment dans l’ex-Aquitaine où, en recul de 2 points, le taux de régularité est tombé à 87,2%, là où le Conseil régional, autorité organisatrice des TER, attend un résultat supérieur à 90%. En ex-Limousin, ce taux est de 89,6% et en Poitou-Charentes de 89%… Pour autant, « les chiffres sont meilleurs sur le second semestre que sur le premier », assure le Directeur régional. Une des bonnes résolutions de SNCF mobilités est donc de « concrétiser ce rebond sur 2017 ». Souhaitons-le aussi pour les voyageurs.


2017, année de la modernisation des voies ?

Du côté des chantiers, la branche régionale de SNCF Réseaux, au-delà de la mise en circulation de la LGV en juillet, aura encore du pain sur la planche cette année, même si l’année 2016 restera dans les mémoires comme une année intense. « On a fait carton plein avec plus de 50% de mises en service supplémentaires par rapport à une année normale », commente Alain Autruffe Directeur régional SNCF Réseau Nouvelle-Aquitaine. Et de citer quelques exemples emblématiques de ce cru 2016 : « En mai, la fin des travaux du bouchon ferroviaire de Bordeaux, en juin, la mise en service Oloron-Bedous, ou encore en décembre, la mise en service du Triangle des échoppes ».
Pour 2017, au titre des autres projets phare Alain Autruffe, évoque le chantier de la verrière de la Gare Saint-Jean « qui avance », et dont le démontage des impressionnants échafaudages démarrera fin février : « on va y travailler 7 nuits sur 7 pour livrer l’ouvrage terminé en juin 2017 ». Autres chantiers au planning de l’année : la construction de passages souterrains à Gujan-Mestras et La-Teste-de-Buch, ou encore la création d’installations permanentes de contre-sens entre Morcenx et Dax, « qui s’annonce comme une sorte de première pierre à la régénération de toute la voie pour remettre l’infrastructure de plus de 40 ans à niveau ». Si celle-ci devra attendre 2019, de nombreuses modernisations de voies sont d’ores et déjà au programme de 2017. A noter notamment dans la grande région: la régénération de 23 km de voies sur la ligne Poitiers-Niort, la modernisation de la voie entre Poitiers et Limoges, et entre Saintes et Royan, ou encore un remplacement de traverses entre Angoulême et Limoges. Autant de travaux nécessaires pour le confort et la sécurité des quelques 53000 passagers quotidiens des TER de Nouvelle-Aquitaine.

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