Vincent Peillon inaugure la section franco-allemande d’Aerocampus Aquitaine


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Vincent Peillon inaugure la section franco-allemande d'Aerocampus Aquitaine

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 20/01/2014 PAR Nicolas César

Il faut dire que la reconversion de cet ancien centre de formation de la DGA est exceptionnelle. En avril 2011,  le Conseil régional d’Aquitaine a racheté 6,5 millions d’euros ce site militaire de 26 hectares, avec ses 20 000 m² de bâtiments, alors que celui-ci s’apprêtait à fermer pour des raisons budgétaires. Après deux ans d’activité, le nombre de jeunes en formation initiale pour le métier de technicien est passé de 85 à 200. Deux BTS aéronautique ont été créés.

Un emploi assuré pour tous les jeunes issus d’Aerocampus AquitaineLes résultats sont excellents : 100% de réussite à tous les bacs professionnels, par voie scolaire ou par apprentissage, dont 60 % de mentions pour la promo 2012. Depuis la rentrée scolaire, il y a donc désormais aussi une section franco-allemande professionnelle, la première en France. Elle compte 15 élèves en bac pro aéronautique option « systèmes » avec deux langues vivantes anglais et allemand renforcé. Des échanges culturels et linguistiques sont organisés la première année avec un établissement allemand. Ensuite, en première et en terminale, une période de formation en milieu professionnel se déroulera dans une entreprise allemande avec un principe de réciprocité en faveur des jeunes élèves allemands. Pour inaugurer cette section, il y avait donc Vincent Peillon, mais aussi, Annegret Kramp-Karrenbauer, plénipotentiaire de la République fédérale d’Allemagne chargée des affaires culturelles et ministre-présidente du Land de Sarre, ainsi que Willi Liebherr, PDG du prestigieux groupe Liebherr. Aujourd’hui, tous les élèves diplômés d’Aerocampus sont assurés d’avoir un travail à la sortie. En cette période de crise, peu d’écoles peuvent s’en prévaloir. Ce centre de formation à la maintenance aéronautique s’est positionné sur un marché en plein essor. « Dans les cinq prochaines années, la flotte mondiale va passer de 18 000 à 25 000 avions. Or aujourd’hui, dans le prix d’un avion, les deux tiers concernent l’exploitation et la maintenance », explique Alain Rousset, président PS du Conseil régional d’Aquitaine. Et, « de plus en plus les avions seront en composites, ce qui nécessite un vrai savoir-faire pour leur maintenance », ajoute Denis Guignot, président d’Aerocampus Aquitaine. 

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