Périgueux, Pau, Bordeaux Mériadeck, … : à chaque Auchan ses produits de proximité ?


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Périgueux, Pau, Bordeaux Mériadeck, … : à chaque Auchan ses produits de proximité ?

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 31/05/2012 PAR Solène MÉRIC

Avec 125 hypermarchés sur le sol français le groupe Auchan France, réalise un chiffre d’affaire de 15,2 Mds d’euros. Pourtant avec la crise, les hypers, toutes enseignes confondues, enregistrent une rupture dans les tendances de consommation. Pour autant Vincent Mignot ne baisse pas les bras, loin de là ; Auchan est en bien meilleure posture que Carrefour, son principal challenger. Parmi sa palette de « solutions d’avenir », d’abord « une conviction forte ». Pour ce jeune patron, « il faut s’intéresser à ce que veut l’habitant de la zone ».  Dans cet esprit, « l’offre doit être la plus large possible », y compris sur les produits non alimentaires, qui, insiste Vincent Mignot, « ont toute légitimité à être dans les hypers ». Le patron compte en effet sur ces produits pour « aller chercher les habitants de plus loin ». Une de ses fiertés : l’intégration de la marque Apple dans les rayons de certains hypermarchés: « non seulement, on capte de nouveaux clients mais aussi de nouvelle marque qui sont rassurées de voir cette marque dans nos rayons ».

« Le parti-pris d’enseigne est quasi mort »
Mais renforcer l’offre, ça passe aussi par la « réalimentarisation » des hypermarchés. En d’autres termes assurer le choix et les promotions. L’objectif de Vincent Mignot à l’horizon 2020 : « être la marque préférée des français pour les courses de tous les jours ». Un objectif selon lui atteignable grâce aux promotions, et « au renforcement de l’offre locale, y compris au regard des différentes communautés qui habitent autour de l’hyper ». En d’autres termes « il faut de nouveaux et davantage se retourner vers le client ».  En d’autres termes Vincent Mignot en est persuadé « c’est au Directeur de magasin d’adapter la stratégie commerciale à sa zone, le parti pris d’enseigne est quasi-mort ». Le Directeur général va même plus loin : « mon rêve, c’est que l’assortiment descende à l’employé. Je veux 55 000 directeurs généraux, que le biscuitier de tel magasin gère sa biscuiterie, sans stratégie centralisée. »

« Progresser du local au national »
Un discours qui n’est pas pour déplaire aux industriels aquitains présents dans la salle. Certains déjà partenaires de l’enseigne soulignent d’ailleurs l’importance du rapport de proximité avec les chefs et seconds de rayon. « Connaître les acteurs, nous a permis au fil du temps d’important gain de référencement en magasin », mais aussi de « progresser du local au national grâce à des opérations régionales voire nationales » assure Bruno Valentin, Directeur associé de Salaison Dupoux. Autres perspectives promises par Vincent Mignot, aux industriels présents, l’export. « Nous sommes en train de regarder là où il y a un sens à l’export. » Mais prévient-il, « plus qu’amener le produit, il faut amener le savoir-faire pour s’adapter à ce que veut l’habitant du pays».  Une « conviction forte » qui même à l’export ne le quitte pas.

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