Vide-grenier d’été, mode d’emploi et bonnes astuces.


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Vide-grenier d'été, mode d'emploi et bonnes astuces.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/08/2012 PAR Laura Jarry

La position du fureteur avisé.
Un dimanche, musées et lieux de culture presque tous fermés, les vacanciers et touristes aiment se balader certes, mais le temps d’une promenade utile. A ce titre, le vide-grenier remporte tous les suffrages et quand il se trouve à l’ombre de platanes bordant un canal paisible, il devient incontournable, provoquant limite des bouchons à son entrée.
A peine la barrière franchie, les connaisseurs comparent « Il est plus grand que celui de Caudrot ou pas ? En tout cas, il y a beaucoup plus de monde qu’à Bagas ! », avant de se mettre dans la position dite du fureteur : la tête penchée en avant, le dos légèrement voûté, le pas lent mais continu et surtout un regard qui balaie toutes les tables et sols, passant d’une théière à une commode, avec un aller-retour sur les tranches de bande-dessinées. Voilà à quoi on reconnaît l’habitué. Le novice sera plus flâneur et dépensera tout son argent dès les premiers étalages : manque d’expérience qu’il regrettera dès que l’odeur des chichis lui chatouillera les narines. Surtout que ceux-là ne sont pas fait en quantité industrielle façon fête foraine, que leur pâte est faite à la demande, que la machine marche à la sueur du front et que le sourire est offert.

Ça n’a pas de prix.

L'oeil du fureteur.

Regret vite étouffé par l’achat d’un magnifique plat, d’un paysage marin ou d’un bijou clinquant. Ou alors par une rencontre, avec un voisin, un ami lointain ou un inconnu surprenant. Comme cette mamie qui rouspétait devant sa collection de coquetiers : « Non, mais vous vous rendez compte ? L’autre dame, elle râlait qu’ils étaient tous cassés mes bébés. Normal, ceux-là sont mes doubles ! A la maison, j’en ai 1.200 ! », pointant du doigt la preuve en photographie. Elle jouxtait un monsieur bourru, dont le nombre impressionnant de cartes postales donnait forcément envie de replonger dans le passé de nos petits villages. En fait, l’homme n’était pas fâché, simplement inquiet que l’organisation de son rangement soit mise à mal, et expliqua même reconnaître la date de chaque carte, même si elle n’était pas oblitérée, par sa couleur, sa maison d’édition, la typographie de ses lettres et autres astuces d’expert en la matière.
Quelques conseils encore avant de vous lâcher dans cette arène trépidante des vide-greniers estivaux : ne pas négocier un objet, c’est  ne pas jouer le jeu et vexer son propriétaire ; il n’y  a pas de petites économies, ni de petites affaires ; culpabiliser de profiter largement d’un vide-grenier, c’est oublier de plus grandes hontes lors de shoppings citadins ; être agréable, souriant et bon client avec le vendeur, c’est se faire un nouveau copain pour le prochain vide-grenier, celui auquel vous risquez de participer.


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