Vendredi 16 mars: les nouvelles du jour!


Anne DUPREZ

Vendredi 16 mars: les nouvelles du jour!

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/03/2012 PAR Anne Duprez

« 92 comprimés » de Georges Kolebka, éditions de L’Arbre Vengeur.
92 comprimés, Marc Kolebka, L'arbre vengeur éditions 2012« Il est vraiment des moments qu’on aimerait conserver dans un bocal comme des prunes à l’eau de vie »… certains livres aussi. Celui de Georges Kolebka en fait partie. « 92 comprimés »− comprendre 92 textes courts− dont l’abus est effectivement recommandé, est une bouffée d’oxygène dont l’auteur est du genre des impertinents jamais assagis, contemplatifs –imaginatifs, en tout cas décalés.  Un de ceux qui connait le mot « faluche » et l’emploie  avec le plaisir gourmand de sa résonnance en bouche ; un de ceux qui aime le mot « mamelue » tout en lui préférant le plus créatif et évocateur « tétonnière ». « 92 comprimés » est une sorte de délire mutin à la Desproges, d’un auteur  en même temps tout à fait lui−même, bien dans ses baskets, comme une fourmi championne du monde. Car Georges Kolebka décale aussi les univers, capable de décrire dans les menus détails une rencontre entre deux coccinelles, le parcours d’un escargot coquin, une échauffourée entre une abeille et un papillon, prêtant à chacun des attitudes humaines, en complicité avec le lecteur qu’il imagine – et c’est un grand hommage – aussi barré que lui : « les scarabés sont un peu cons, vous voyez ce que je veux dire. » ou encore « prenez un crayon et biffez la fin que vous n’aimez pas. ».

« 92 comprimés », Georges Kolebka, éditions l’Arbre Vengeur, très créatif, inventif, pétillant. Si on osait on inventerait un mot rien que pour lui, et pourquoi pas « trucolo » ? Truculent, rigolo, écolo… décalé! En tout cas un livre qui vaut tous les antidépresseurs .

Des trains à travers la plaine, Atelier In8.
Des trains à travers la plaine, éditions l'Atelier In 8.En octobre 2011, Aqui s’était déjà fait l’écho de ces quatre voyages dans l’univers d’Alain Bashung, quatre textes signés Claude Chambard «  le jour où je suis mort », Eric Pessan « Croiser les méduses », Jérôme Lafargue « Nage entre deux eaux » et Marie Cosnay  « Où vont les vaisseaux maudits ? ». On retrouve, dans chacun de ces textes, la fragilité d’être dans l’incisif d’un univers impitoyable, l’évanescence des émotions mêlée parfois à la lancinante brûlure de l’impatience de vivre, et la poésie fauve des chansons de Bashung. 

Photos Anne DUPREZ.

Cour(t)s toujours, stand T77.
L’Arbre Vengeur, stand T76.
L’Atelier In8, stand U79. 

 Anne DUPREZ

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