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PUBLIÉ LE 21/08/2012 PAR Laura JarryMarchant ensemble depuis déjà plusieurs années, le CTBA et le Théâtre Victoire ouvrent le rideau pour près de 500 représentations par an, avec une notoriété qui ne cesse de croître grâce à une programmation toujours aussi agréable et la plupart du temps comique. Pour cette année, leur directeur Xavier Viton prend également la responsabilité du Théâtre Trianon, espèrant faire à nouveau de ce lieu historique un fleuron du spectacle bordelais. A eux trois, ils font le tour des genres et des spectacles, avec au menu « Le dîner de cons », « Ma colocataire est encore une garce » ou encore « Le cercle des désespérées ».
Au théâtre ce soir.
Une lumière rouge tombe au café-théâtre, le temps qu’une chauffeuse de salle très sympathique tire au sort des places pour une autre pièce programmée par ces salles ; une raison supplémentaire de vous donner envie de revenir. Noir. Et le spectacle commence.
Il apparaît tout de suite en maniaque compulsif, qui ne souffre aucun dérangement, aucun pli sur ses habits, du genre à refaire son lit toutes les cinq minutes et à porter un bonnet de bain. Elle semble au premier abord fantasque, très excentrique, au bord de la sans-gêne qui se tape l’incruste et ne voit pas où est le problème, qui pratique son yoga comme d’autres dansent la techno et ne semble pas prête d’aller dormir. Dommage, ces deux-là vont être obligés de cohabiter dans la chambre 39, et elle va vite dérider ce « chamallow pas canon qui ne veut pas parler » en improvisant un « Tournez manège ! » en pyjamas, identiques et ornés d’animaux de basse-cour. Peut-être le chemin pour lui vers la liberté, « comme papi à la Libération », et pour elle une occasion de se poser. La chambre est occupée jusqu’au 14 septembre, donc pensez à réserver votre place dans cette colocation folle pour partager une nuit étonnante.
Programmation (et réservation) du CTBA et du Théâtre-Victoire sur leur site.
