Un prologue sublime à la semaine lyrique de Barie.


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Un prologue sublime à la semaine lyrique de Barie.

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 14/08/2012 PAR Laura Jarry

Dès la voiture garée près du fossé, on entend déjà quelques voix s’élever. On s’approche et là, le public nous accueille avec des baisers sonores ; accompagnant une ode à ces derniers. Avec ce Bel Canto, qui se déguste dès 19h30 avec boissons fraiches et quelques grillades, le ton est donné, la soirée sera la représentation parfaite de ce que peut être l’amusement lyrique. Un amuse-bouche délicat à la soirée lyrique imaginée pour nous.

Trois ambiancesPremière opérette, « Le supplice de Tantale » de Barbier, où comment Octavie prévoit de se venger de son saoulard de mari, Arthur, qui dit soigner sa toux à coup de litrons de vins. Lequel des deux sexes finira-t-il par « régner de la cave au grenier » ? Sûrement celui qui tient le martinet. A moins que la scène de ménage ne se termine en « modèle des époux ». A noter lors de cette première représentation, un temps sans lumière qui fit craindre les mêmes problèmes électriques que l’an passé ; heureusement, Barie apprend de ses erreurs et le mal fut vite réparé.
Le décor reste noir mais les accessoires changent, le temps de quelques blagues sur une climatisation difficile dans ce spectacle de plein air. Apparaît alors un marquis qui veut ressembler à Arditi et Luchini en se faisant passer pour le brigand « Trombolino » d’Hervé, ses premières notes hautes exaspérant (pour la pièce) metteur en scène et pianiste. Ursurpant une identité pour ravir une diva, qu’elle chante pour lui et l’embrasse, il se retrouvera confronté au vrai maître voleur qui lui hésite à lui infliger le supplice très actuel de courser Usain Bolt.
Pour la dernière opérette, il fallait bien Offenbach, l’habitué des festivités : soit une mise en immersion dans la famille de Vent du soir, un sauvage cannibale qui veut marier sa fille et croit avoir manger son futur gendre. Ajoutez à cela un ours blanc qui n’en est pas un, un bébé en plastique et une montre avalée, et le tableau sera complet !

Prochaines séances les 15, 17 et 18 août.
Entrée à 12€, Gratuit pour les moins de 18 ans.

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