Un loisir en pleine ascension : l’atelier culinaire


La cuisine est avec la décoration, l'un des loisirs les plus appréciés des français. Sa médiatisation a donné naissance au sein de nos villes à des ateliers culinaires. Les grands chefs s'y mettent, livrant astuces et savoir faire. L'un d'entre eux

Alexandra Beauvais

Un loisir en pleine ascension : l'atelier culinaire

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/10/2007 PAR Alexandra Beauvais

Fondé par les professionnels du lait, le CIDIL a crée en 1994, son premier cercle culinaire à Rennes. L’idée de départ est plus que jamais d’actualité : Transmettre au grand public un savoir culinaire ajouté à une dimension toute aussi importante : faire valoir l’art de vivre. Depuis, plus de cinquante villes ont rejoint l’aventure, dont Talence en Gironde au Lycée hôtelier de Gascogne, en partenariat avec le GRETA de Bordeaux.

C’est sur la même pensée que Vincent Poussard, nous emmène à la découverte des goûts. Polysémique des sens, ce forcené du travail, amoureux de son métier et tout simplement des plaisirs de la vie, revient en ce mois d’octobre pour une nouvelle année de folies gustatives. C’est avec beaucoup de joie que l’équipe d’Aqui est reçue. Le premier constat est éloquent : L’accueil est chaleureux, le groupe de ce soir est fidèle depuis 6 ans. Ils sont architecte, médecin, pharmacien, dentiste, cheminot ou retraité. Vers le chemin qui nous mène aux cuisines, on sent l’effervescence monter. Ils sont comme des enfants qui viennent de retrouver leurs copains à la rentrée scolaire. Deux mois sans se voir, c’est long !

À la fois artiste peintre, humoriste et chef d’orchestre, Vincent Poussard annonce le déroulement de l’activité. La grande messe des apprentis gourmets peut commencer. Les produits d’Aquitaine sont mis à l’honneur. Au théâtre ce soir : l’Axoa d’Espelette, le curry d’agneau. Chacun devant son piano ou sa table, progresse dans le même sens, celui de la bonne humeur et de la convivialité ! On écoute avec attention la déclinaison des couleurs des viandes, des textures, des brillances. Dossier nominatif, tablier, lavage des mains et c’est parti pour quatre heures au sein de cette cuisine. Elle devient en quelques instants l’agora des saveurs où pensées, débats, conseils goûteux se mêlent aux effluves. Chacun s’active à désosser l’épaule d’agneau, à découper les tendrons de veau, à parer la côte de bœuf, préparer des beurres colorés ou encore des sauces. « Philippe, tu prends des notes parce que là, je m’occupe du carré ! » Bien sûr que Philippe prend des notes. Il les enverra ensuite par Internet à René qui n’a pas pu noter.

Atelier culinaire21h sonnent ! Déjà trois heures passées ensemble, la baguette à la main, le chef nous propose de nous mettre à table. Dernier acte sublime, les commentaires : « Vous savez, on mange ce que l’on a préparé ensuite. Mais c’est toujours debout sur le coin de la paillasse ! Qu’est-ce qu’on s’amuse. Vous vous souvenez du jour où Christian a sorti le canard du four. Il ne s’attendait pas à ce que le plat soit aussi chaud : tout est parti par terre. Ah oui, c’était le jour des moules : Vincent avait dit « on garde l’eau des moules pour la sauce ! », je me retourne et je vois le plat de moule sans eau « tu l’as mis où l’eau des moules ? ». Vous me croyez si je vous dis que l’eau des moules était dans l’évier ? Ah quelle soirée ! ».

Il faut le vivre, s’essayer à l’expérience ! En tout cas pour nous, c’est chose décidée, nous allons reconduire l’expérience et filmer un prochain atelier. C’est un tel moment de joie et de bonne humeur que nous ne dirons qu’un seul mot : majestueux.

Véronique Putz et Alexandra Beauvais

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