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PUBLIÉ LE 07/10/2015 PAR Solène MÉRICL’heure était à l’enthousiasme sur l’espace de la Région Aquitaine ce 7 octobre aux environs de midi, heure de la signature. Et pour cause, pour les signataires de la convention, la création d’un « laboratoire des usages » dédié aux systèmes de transports intelligents, va permettre de poursuivre la dynamique lancée par le congrès ITS dans ce domaine.
Et pour cause si le Congrès donne l’opportunité de démonstrations de solutions de transports intelligentes, le living lab, sera lui une véritable vitrine des projets innovants en la matière. Mieux, il permettra d’expérimenter et de tester, en conditions réelles d’utilisation des nouvelles solutions de transports et de mobilité afin que celles-ci répondent au plus près aux besoins des usagers. Car c’est bien pour le Président de la Région, « l’amélioration de la vie quotidienne du citoyen – qu’il soit âgé, jeune, qu’il habite en ville ou pas – par le biais de la mobilité intelligente, qui doit être la préoccupation majeure de ce laboratoire de services »
« Aujourd’hui les technologies sont matures. Avoir des lieux pour tester en mode système les nouveaux produits et services de mobilité qui en sont issus, c’est une chance pour la filière aquitaine ! », s’enthousiasme Florence Ghiron la Présidente de Topos, le cluster régional spécialisé en géolocalisation et navigation par satellite par ailleurs co-organisateur du Congrès ITS à Bordeaux.
Relais de croissance à l’internationalPlus qu’une « chance », c’est « une cohérence » pour les groupes comme ATOS ou AKKA Research également partenaires de cette convention. « Nous avons déjà beaucoup investi en R&D sur les ITS et la ville intelligente, nous avons désormais besoin de passer à l’étape du prototype pour expérimenter la R&D sur un terrain réél. », témoignent-ils. Ce « living lab », en donnera donc l’occasion, tout en offrant, dans le même temps, une visibilité européenne et mondiale sur la filière aquitaine ; « ce sera un véritable relais de croissance à l’international pour ces pépites aquitaines », jubilent les acteurs, qui voient là le fruit d’un travail collaboratif de longue haleine.
« Si les premiers projets concrets pourront être testés dans environ six mois, le living lab continuera de se développer sur plusieurs années, précise Florence Ghiron. Nous avons de très grandes ambitions en la matière ! Ils se déclinera sur le réseaux routiers, sur des sites urbains, mais aussi sur la façade atlantique dans les ports, dans les aérodromes ainsi que dans le milieu rural, en matière de transport à la demande par exemple…» Bref, une véritable vocation multimodale et multisite, pour ce laboratoire « grandeur nature » orienté services avec des ambitions pourquoi pas internationale.
Par la convention signée ce mercredi sont donc associés à ce projet, la Région Aquitaine, l’Agence Aquitaine Développement Innovation (ADI), l’association TOPOS, le groupe AKKA Technologies, ATOS SE (Société Européenne), le Centre d’Etudes et d’Expertises sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement ( Cerema), et l’Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux Sociaux (IFSTAR). A termes devraient également être associés à la démarches d’autres acteurs volontaires telles que des entreprises, laboratoires, collectivité et utilisateurs.
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