Ultime concert du festival « 1, 2, 3, Musique ! » donné par les sœurs Bizjak.


Aqui.fr - Tous droits réservés.

Ultime concert du festival "1, 2, 3, Musique !" donné par les sœurs Bizjak.

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 25/03/2013 PAR Laura Jarry

Conversation musicale.La première sœur, Sanja, la blonde, a ouvert le bal avec le concerto italien de Bach, et un enchaînement de notes avec une rapidité déconcertante, battant les touches avec douceur. Puis, une mélodie douce caresse les souvenirs de chacun, avant qu’elle ne reprenne de plus belle, avec de multiples escaliers qui font descendre et monter les sentiments que le petit intermède calme avait exacerbés. Comme un morceau à quatre mains, qui ne serait joué que par une seule personne.
Les deux sœurs se rejoignent alors lors d’un concert pour deux pianos BWV 1061 (Bach à nouveau). Aux physiques complètement différents, elles se répondent, face à face, hochant la tête et semblant envoûtée lorsque l’autre joue ; et toutes deux dodelinant de la tête quand elles s’harmonisent. Sans jamais se regarder, elles jouent, les yeux rivés sur la partition, pour ne pas perdre le fil… de la conversation musicale qu’elles sont en train de partager ?

Accord parfait.Lidija, la brune, arrive pour son solo, et pour la Sonatine de Ravel. Dans un rythme plus lent, la musique est presque angoissante, jouant avec un imaginaire ensoleillé. On la verrait en bande-son d’un polar de bord de plage, en trois actes : le premier où on assiste, impuissant, au crime ; celui qui revient en arrière et où en apprend ses raisons passionnées et forcément déraisonnables ; et le dernier, où on se tapit dans un coin, pour le revivre. Et Lidija suspend son bras en l’air, et le souffle se coupe.
Dernier passage, pour le complexe « Sacre du Printemps » de Stravinski, dans une version à deux pianos, celle que Stravinski interpréta lui-même avec Debussy. Les sœurs sont obligées de se jeter de multiples regards pour ce sauvage hommage au printemps, pour assurer la complexité de ce chef d’œuvre. Parfaitement synchronisées, mimiques comprises, elles purent profiter de trois sessions d’applaudissements du public, qui lui fut heureux d’avoir droit à un rappel.


Fin du programme du festival « 1, 2, 3, Musique ! » sur le site de Grand Piano.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire ! CULTURE > Nos derniers articles