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PUBLIÉ LE 21/03/2013 PAR Wanda Laurent, conseillière municipale de BordeauxElle offre l’avantage de promouvoir l’innovation avec des applications peu polluantes, rapides à mettre en œuvre et ouvertes sur le monde !
En 2011, l’économie numérique ce sont 1,2 millions d’emplois en France (source Usine Nouvelle du 08.11.12 : Infographie : les chiffres clés de la France du Numérique).
Par ailleurs, il faut savoir qu’il y a un véritable déficit de compétences au niveau européen : 900 000 emplois ne sont pas pourvus mais c’est également le cas en France !
En période de crise économique ce sont quand même des points de PIB perdus !
Double problématiqueIl me semble que deux questions se posent face à ce constat :
1 – la question de l’employabilité des femmes dans une filière encore trop masculine
2 – l’accompagnement des entreprises à cette révolution numérique qui s’étend à l’ensemble de l’éco-système français.
L’enjeu ce n’est pas seulement la filière numérique qui manque de compétences, ce sont toutes les entreprises de l’économie classique qui doivent bénéficier des apports du numérique, et auront besoin de compétences.
Là les filles et les femmes ont une place à prendre. Pour fonctionner, il y aura besoin de profils experts et très enclins au contact, à la conduite du changement.
Allez les e-filles !C’est une opération qui a lieu pour la deuxième fois à la Mairie de Bordeaux dans le cadre de la semaine digitale, et qui est un point de départ et une réponse très pragmatique au déficit de compétences féminines.
L’idée est bien de prendre le problème à la source qui est l’orientation professionnelle.
Il s’agit donc de sensibiliser les lycéennes à partir de la première aux métiers du numérique et de leur permettre dans la matinée du 27 mars prochain, de tourner sur des ateliers pour aller à la rencontre et échanger avec des professionnelles des différents métiers du numérique. L’objectif ? Accroître la quantité et la proportion d’adolescentes qui choisissent une filière numérique après le BAC.
Nous avons un véritable atout à Bordeaux puisque nous sommes dotés d’un tissu d’enseignement supérieur riche et mobilisé sur le sujet.
En effet, sont mobilisés pour la matinée : l’ISIC (Bordeaux 3), l’Université de Bordeaux 1, ENSEIRB- MATMECA, EPITECH, Digital Campus, INGESUP, IUT bordeaux 1, EPSI, ESCEN, ESTEI, ENSC Bordeaux, Ecole de communication visuelle, Ecole Supérieure des métiers de l’Image et l’Université de Bordeaux 1 UFR.
Et maintenant ?Il me semble que l’échelon local est très important pour faire bouger les lignes même si c’est l’enjeu est national et qu’il faudra des années pour changer les mentalités et la situation à l’échelle d’un pays.
Notre volonté à l’avenir est d’inviter les lycéennes à découvrir le NODE et la réalité des métiers du numérique et de faciliter l’agrandissement des écoles existantes !
