Vous croyez connaître Bordeaux, ses moindres recoins et beaucoup de ses petites histoires qui font la grande ? Eh bien détrompez-vous ! Le site créé par le centre culturel espagnol, l’Institut Cervantès, www.burdeos.rutascervantes.es a encore tout un tas de secrets à vous dévoiler sur la capitale girondine et les nombreuses personnalités espagnoles (forcément… ) qui y ont séjourné. Ce sont trois parcours/portaits qui sont pour l’instant à découvrir. D’abord, le peintre de génie Francisco Goya, dont le parcours bordelais nous est retracé par Guadalupe Echevarría, directrice de l’École d’Enseignement Supérieur d’Art de Bordeaux. Ensuite, emboitez le pas de Teresa Cabarrús, compagne du révolutionnaire Tallien, grâce aux recherches réalisées par Maria Santos, directrice de l’IJBA ; et enfin, redécouvrez le début de carrière de Luis Mariano, grâce aux précieuses indications du réalisateur, journaliste et écrivain, Jacques Rouhaud.
Déambuler dans les rues bordelaises
A chacune de ses personnalités, le site internet détaille un parcours dans la ville signalant les lieux qui ont marqué leurs escales bordelaises, chacun étant accompagné d’une photo du lieu et d’un commentaire ou d’une anecdote le rattachant à la personnalité que vous suivez à la trace. Deux vidéos sont également visibles, l’une reprend les principaux lieux jalonnant le parcours, l’autre est un entretien avec l’auteur de ce parcours. Une carte vous indique également le chemin à suivre et sa distance. Ainsi vous pouvez donc choisir de faire cette balade dans le temps et dans l’espace virtuellement derrière votre écran ou en déambulant dans les rues bordelaises…
A compter du mois de septembre deux autres parcours viendront se joindre à la collection de ces « rutas Cervantès » : celui de la féministe et miltante socialiste franco-péruvienne, Flora Tristán et celui des exilés, afrancesados et libéraux espagnols venus se réfugier dans le Bordeaux du 19ème siècle.
Sur les traces bordelaises de Goya, Luis Mariano ou Teresa Cabarrús
Sur les traces bordelaises de Goya, Luis Mariano ou Teresa Cabarrús