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Devenir annonceur
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PUBLIÉ LE 19/05/2016 PAR Aude Le GentilPour Denise, intégrer Bordeaux Sciences Agro était comme une évidence. « J’ai grandi dans ce milieu, raconte-t-elle, je ne pourrais pas être mieux ailleurs ». Fille d’éleveurs bovins réunionnais, elle a suivi une prépa BCPST (doux acronyme de biologie, chimie, physique et sciences de la terre), avant de réussir le concours d’entrée de Bordeaux Sciences Agro. La jeune femme envisage de s’orienter vers le conseil aux agriculteurs pendant quelques années, avant de reprendre l’exploitation familiale. « Je voulais me constituer un bagage pour pouvoir me débrouiller seule ensuite ». En première année à Bordeaux Sciences Agro, elle et les quelque 150 étudiants de sa promotion suivent un programme généraliste en vue d’acquérir les connaissances de base du monde agricole : économie du monde agricole, techniques culturales, production animale et végétale… Complété par six semaines de stage en exploitation.
Des compétences « concrètes et touche-à-tout »
C’est que, contrairement à Denise, « la plupart des étudiants ne sont pas issus du milieu agricole ». A l’image d’Anna, arrivée à Bordeaux Sciences Agro « un peu par hasard ». Après ses deux ans de prépa BCPST, Bordeaux Sciences Agro n’était pas son premier choix. Si elle a adoré son stage et se réjouit d’acquérir des compétences « concrètes et touche-à-tout », elle préfèrerait se tourner vers la recherche et la spécialité « alimentation nutrition santé ». Il s’agit de son premier salon, contrairement à son amie Aurélie, dont les parents sont aussi éleveurs bovins. Elle qui a tout tenté pour devenir vétérinaire compte à présent se spécialiser dans « la recherche et le développement, en alimentation animale ».
Et dans tout ça, où sont les garçons ? « On est 80% de filles » précise Aurélie. On le voit, les attentes et les débouchés sont très variés. « Beaucoup sont attirés par l’écologie et la viticulture. J’ai été surprise de la diversité des métiers qu’occupent les anciens diplômés, et le taux d’insertion est plutôt bon. Peu d’entre eux sont sur le terrain », se souvient Denise. Co-référente des 80 étudiants de Bordeaux Sciences Agro présents au Salon, elle a participé à la conception des ateliers de la Ferme. « On essaye de chasser les idées reçues, de montrer que l’agriculture est un secteur moderne ». Manière de transmettre l’image de l’agriculture qu’ils ont forgée au cours de cette première année.
