(Re-) découvrir les oeuvres « Comme jamais » à la Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux (24/11/11-27/02/12)


Musée des beaux-arts de Bordeaux

(Re-) découvrir les oeuvres « Comme jamais » à la Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux (24/11/11-27/02/12)

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/11/2011 PAR Solène MÉRIC

Intitulée « Comme Jamais », l’exposition visible jusqu’au à la Galerie des beaux-arts accumule en effet, les contre-pieds aux logiques d’expositions habituellement proposées par les Musées. Ici on sert au mieux la singularité de chaque œuvre grâce finalement à des concepts simples que sont l’espace et la pleine lumière. Il n’y a donc ni surcharge, ni succession d’oeuvres « secondaires » menant au sacro saint Chef d’œuvre, pas plus que la demi-pénombre, souvent pratiquée pour éclairer, dans une sorte de sacralisation dramatique, chacune des pièces exposées. Autre entorse à la « muséographie » la plus classique : le cheminement tout au long des trois étages de la Galerie des Beaux-Arts offre une chronologie toute relative afin de privilégier une parenté formelle, thématique ou de sens entre les œuvres.

« Olga lisant » parmis les Vierges à l’Enfant

C’est ainsi que dans le « groupe » des Vierges à l’enfant, rassemblant tout autant Ortalano, Véronèse ou Cortone, le tableau d’une« Olga Lisant » de Pablo Picasso, trouve sa place, de par le recueillement et la réflexion d’une future mère qu’inspire la position et l’attitude d’Olga dans l’œuvre. C’est le rythme coloré de « La Danse de noces » de Jan Brueghel (XVIe siècle) qui justifie la rencontre avec l’abstraite « Composition 52 » de Roger Bissière. Un face à face aussi étonnant, que révélateur que celui organisé entre le Boyssi d’Anglas de Delacroix, et le Sacrifice d’André Boisson, évoquant tous deux à plusieurs siècle d’intervalle, et de manière très différente,le sentiment d’une foule en colère.Autre couple créé pour l’occasion entre romantisme et classicisme : la sculpture torturée d’une Mater Dolorosa de Jean-Baptiste Carpeaux (XIXe siècle) semble mesurer sa peine au portrait d’une jeune femme de Jean-Joseph Taillasson ( XVIIIe siècle) aussi malheureuse mais bien plus retenue dans son expression…

Tête à tête 'douloureux' entre Romantisme et Classicisme


Sont également présentées « Comme jamais », puisque encore jamais exposées, quatre œuvres nouvellement acquisespar le Musée : le dessin d’Odilon Redon « Le Christ et la Samaritaine », « Portrait de femme » de Théo Van Rysselberghe, le « Portrait de Matisse » d’Albert Marquet, témoignage de l’amitié entre les deux artistes, et « Bordeaux, Le voilier blanc. Effet du soir » d’Eugène Boudin.


Photos: Musée des beaux-arts de Bordeaux – Tous droits réservés
          Aqui.fr

Solène Méric

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