Quand les étudiants de l’IJBA deviennent reporters en Islande


Boris Jullien

Quand les étudiants de l'IJBA deviennent reporters en Islande

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/04/2013 PAR Joël AUBERT

Il ne fallut pas moins d’un an de préparation pour mener à bien ce reportage au long cours aux allures de grand reportage. Et d’une certaine façon dans les conditions du grand reportage. François Simon qui dirige L’IJBA le dit sans détour : « il s’agissait pour l’école de renouer avec une tradition du journalisme à l’international après avoir produit des journaux de ville. Et ceci avec ce ce que cela implique, la production d’une information dans un pays dont on ne connaît pas la langue, la conduite d’une investigation dans ce pays gravement touché par la crise financière, voir notamment comment s’était manifesté le sursaut citoyen, explorer les solutions alternatives… »

« La force des habitants »

L’organisation, pour la circonstance, d’une rédaction bi-nationale avec la présence de onze étudiants islandais ajoutait à l’originalité de l’approche journalistique et ceci d’autant que ces étudiants étaient nettement plus âgés que ceux de France. Pauline Moullot qui partageait avec Antoine Huot de Saint Albin la rédaction en chef de la revue l’écrit dans son éditorial, avec un sentiment d’admiration: « Ce qui frappe surtout ici, c’est la force des habitants. De ce peuple qui a refusé de payer pour les banques. De ces femmes, mères et femmes politiques ou encore chefs d’entreprises qui se battent pour la parité. De ces insulaires accessibles : les ministres sont aussi disponibles que les marins du port voisin… »

Au fil d’un très riche sommaire on lira, entre autre et avec une curiosité en éveil permanent, le très intéressant entretien, fruit d’une rencontre avec l’écrivain Arni Thorarinssson, l’interview du président Olafur Ragnar Grimsson qui a osé soumettre au peuple, par référendum, une loi votée par le Parlement, des témoignages édifiants de laissés-pour compte, un reportage d’Antoine le co-rédacteur en chef, embarquant pour une sortie en mer avec des pêcheurs qu’il n’oubliera jamais, tant elle fut agitée, un détour par les volcans qui mit en émoi les services de sécurité islandais, une enquête sur le tourisme « en pleine éruption » surtout depuis 2010…

Viso qui a été tiré à 2.000 exemplaires, a nécessité un vrai travail de secrétariat de rédaction, d’écriture et de réécriture; il a été « monté » en deux semaines dans une tension qui s’apparentait aux conditions de fabrication normale d’un magazine. La rédaction en chef qui a vécu les affres du bouclage doit beaucoup à la direction artistique de Cyril Fernando et aux conseils attentifs de François Simon et de Maria Santos-Sainz.

Viso’ regards sur l’Islande: « ils remettent l’Islande à flot », 3 euros; en kiosque à Bordeaux et en Aquitaine

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