Quand « l’adaptation » de la loi Littoral fait polémique


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Recul du littoral aquitain, l'Etat appelé à l'aide

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/01/2017 PAR Joël AUBERT

A l’origine de ce projet d’inflexion de la loi Littoral, votée à l’unanimité du parlement le 3 janvier 1986, il y a le constat qu’évoque Pascale Got d’un réchauffement climatique source d’érosion qui, à ses yeux, justifie une adaptation de la loi, citant par exemple Lacanau qui, si elle veut aménager une école dans une partie aujourd’hui non constructible, ne peut le faire. Et de préciser qu’il  » ne s’agit pas de remettre en question la loi mais de prendre en compte le besoin des municipalités en créant des zones de repli à l’aide notamment d’outils juridiques et financiers » ; elle évoque au passage «  un possible nouveau zonage en fonction de la temporalité du réchauffement climatique » et la possibilité « de mieux protéger les écosystèmes », les enrochements étant de moins en moins efficaces… « Les sénateurs ( de droite ndlr) ont profité de la fin de la législature pour faire passer des amendements qui ne figuraient pas dans le projet » ajoute-t-elle.

Le calendrier législatif en bout d’exercice rend, au demeurant, incertain le vote de cette « adaptation «  de la loi littoral qui a eu l’immense mérite de stopper l’urbanisation de nos côtes. Faut-il rappeler, à ce sujet, que la côte Aquitaine a su éviter le pire avec le rôle décisif de la MIACA, la Mission interministérielle d’aménagement, présidée par Emile Biasini, une conception de l’aménagement en profondeur et un débat permanent avec les associations de la nature, au premier rang desquelles la Sepanso…

Les dents creuses..

La pétition partie du littoral méditerranéen rencontre, aussi, un écho important en Bretagne. Elle souligne que  » le Sénat vient d’adopter des amendements ouvrant des brèches dans la Loi Littoral : possibilité d’installer des activités nouvelles dans les zones proches du rivage, autorisation d’extension de l’urbanisation en dehors des bourgs et villages existants, constructibilité des dents creuses… autant de dispositions qui permettront de développer et de densifier l’urbanisation de nos côtes ! » Dans les Landes, le mouvement citoyen »nous tous » déclare dans un communiqué que « la population doit savoir que la volonté des maires landais est d’urbaniser à terme toutes les arrières dunes protégées jusqu’à présent par la loi Littoral. Un assouplissement de cette loi ouvrira la porte à toutes les spéculations que les politiques locales ont depuis longtemps envisagées. » Dossier à suivre.

 


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