Profession grand reporter


Léa Campistron

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 28/11/2016 PAR Léa Campistron

Habitué à travailler en Afrique, Nicolas Beau raconte les difficultés de faire de l’investigation. Au Maroc ou en Algérie, les demandes de visa par les journalistes restent sans réponse. « Une neutralité maximale est exigée, et la censure est fréquente » a commenté le journaliste. D’autres pays présentent un risque physique réel, tel que le Mali où Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux journalistes de RFI ont été tués en novembre 2013.
« Quelle est la limite du journalisme d’investigation ? » a demandé une étudiante de l’IJBA. « Les enquêtes se contentent très souvent de « taper aux portes des magistrats, des avocats ou des flics » a regretté l’homme de terrain. Elles se réduisent à une «démarche judicaire». Mais l’investigation ne se résume pas qu’à cela. L’enquête journalistique c’est aussi «mettre les mains dans le cambouis». A défaut du journalisme « traditionnel » qui est assez individualiste, l’investigation offre la possibilité d’une démarche collective. L’enquête sur les Panama Papers qui a rassemblé des journalistes du monde entier en sont un bon exemple. Cet atelier des Tribunes de la Presse a mis en lumière une des facettes du journalisme difficile à exercer dans le contexte actuel.

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