Trois petites valises, remplies d’accessoires et de féérie, permettent la mise en scène de ces contes, peints par des joueurs d’ombres, à la façon « Princes et Princesses », avec le même souci d’esthétisme et de rêve. Un envoûtement qui agit grâce au lyrisme de ces silhouettes noires ou colorées sur fond doré, de l’histoire d’un « Petit bonhomme haut comme trois pommes » de Gigi Bigot, ou encore de la fable se composant d’animaux extraordinaires, « La chachatutu et le phénix », de Jean-Louis Le Craver.
Le chiffre 3.
Ces trois petites valises, une fois ouvertes, dévoilent écran, lumière et musique. Créent la vie, des ombres, simples ou articulées, dans différents tableaux, finement élaborés et doucement racontés, en un instant où magie et réalité se mêlent. Elles narrent des légendes malicieuses, surprenantes autant que pleines de bon sens, trois contes merveilleux autant que sensés, repris ici par la compagnie La petite fabrique.
L’histoire terminée, les deux comédiens retournent les castelets pour montrer l’envers du décor au public, permettre à celui-ci de comprendre comment le spectacle se fait, et ainsi continuer la représentation par une discussion avec les spectateurs. Puis les petites valises sont à nouveau bouclées, et on espère qu’elles aient toujours une destination où aller, se poser, et enchanter quelques rêveurs.
Spectacle gratuit.
Prochaines représentations (dates, heures et lieux) sur le site Scènes d’été en Gironde.