Plus de 650 personnes au sommet économique du Grand Sud à Bordeaux


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Plus de 650 personnes au sommet économique du Grand Sud à Bordeaux

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/12/2012 PAR Nicolas César

« Le 21 septembre dernier, une étude de l’OCDE pointait les forces et faiblesses du système éducatif français. Il est notamment trop coupé de l’entreprise. Par exemple, les investissements privés sont beaucoup plus rares que dans les autres pays. Ou encore, la faible reconnaissance du doctorat, qui n’est valorisé qu’à travers le système éducatif », a expliqué en introduction de ce débat sur l’éducation, Jacques-Olivier Pesme, directeur associé de Bordeaux école de management (BEM). « C’est à la fois un enjeu pour la Nation, la compétitivité et d’attractivité pour nos territoires », poursuit-il. Même en haut de l’échelle, les entreprises ne trouvent pas toujours chaussures à leurs pieds. Ainsi, Philippe Ravix, directeur innovation de Sogeti high tech, filiale du groupe Capgemini a expliqué que « si la formation théorique des jeunes est de qualité, les étudiants d’écoles d’ingénieurs ou doctorants manquent de créativité et ont des difficultés à s’adapter à la hiérarchie au sein de l’entreprise ».

500 000 emplois non pourvus en FranceA un autre niveau, paradoxalement, les métiers manuels peinent à recruter. Il y a un an, l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy évoquait le chiffre de 500 000 emplois non pourvus en France. Un comble alors que 17% des jeunes actifs sont au chômage. « C’est pourquoi nous travaillons avec des jeunes qui ont décroché de l’école à travers le théâtre entre autres », a mis en avant Clare Hart, président de la Fondation agir contre l’exclusion dans l’Hérault. Pour le recteur d’académie et chancelier des universités, Jean-Louis Nembrini, « il faut prendre le problème en amont en travaillant le lien entre l’élève et l’entreprise dès l’élémentaire pour développer la créativité ». Désormais, la formation des professeurs à l’IUFM s’intéressera aussi davantage au monde de l’entreprise, a-t-il dévoilé. Pour stimuler cette créativité et ouvrir l’esprit des jeunes, « un mouvement d’internationalisation des écoles est en marche », observe Antoine Godbert, directeur de l’Agence Europe Education Formation France. A terme, selon lui, « nous devrons de plus en plus nous adapter et serons donc en formation continue », a-t-il ajouté. Entreprises et professeurs en sont conscients : il y a urgence et l’enjeu est de taille. Entre 2000 et 2009, selon une enquête de l’OCDE, la France a perdu 9 points en compréhension et 10 points en maths, alors que la moyenne des pays de nos voisins européens a grimpé. 

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