Novart 2010, radicalement contemporain, jour après jour.


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Novart 2010, radicalement contemporain, jour après jour.

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 12/10/2010 PAR Olivier Darrioumerle

Mercredi 10 Nov
On débute par Arno, le célèbrissime musicien belge. Le dandy décadent à la voix déchirée, déclenchera les hostilités à la Rock School Barbey. Le choix est douloureux car en parallèle, au TNBA : « entre chien et loup ». Une pièce de théâtre russe, poétique, inspirée par l’oeuvre de Sokolov. Une pièce qui exprime par un état « d’entredeux », si proche de l’âme russe, tout ce que la vie peut avoir d’insaisissable.

Jeudi 11 Nov
On ira voir « Fauves », une comédie musicale de Michel Schweizer sur le rapport des d’adolescents au désir et au plaisir. Une production-création du TNBA qui marquera à n’en pas douter la dizaine de Novart 2010. Comment ces « corps en devenir » se bâtissent-ils dans les turbulences culturelles ? M.Schweizer y répond avec une pointe d’ironie.

Vendredi 12 Nov
Dernier jour pour voir « Il était une fois l’huile » à la Rock school. Dix tableaux, de l’aube de l’humanité au Moyen-âge à Hiroshima, dédiés à l’histoire de l’omniprésente huile Méroll. Une exposition gentimment irrévérencieuse.
Le soir, à la base sous-marine, « Hard to be a god ». Dans deux camions, des prostituées et cinq hommes. Les quatre parois du camion délimitent l’empire sur lequel ils règnent.

Au TNBA, Eric Da silva fait éclater la folie des dialogues
Samedi 13 Nov

Dernier soir pour « Plus tard j’ai frémi au léger effet de réverbe sur « I feel lik a group one » » au Carré à Saint-Médard. Une enquête du professeur Cojo sur les troubles de l’identité sur fond de réseaux sociaux. Il dissèque « les avatars » et autres « profils » du web pour révéler les exhibitionnistes qui s’ignorent et les imposteurs de tous poils.

Mardi 16 Nov
On tente de résoudre le casse-tête : « C’est du chinois » aux Colonnes de Blanquefort. Cinq comédiens natifs de la province de Pékin qui livrent dans leur langue leur version d’une même histoire. Comme un puzzle, la pièce alterne séquences d’apprentissages du mandarin et séquences narratives ; les premières étant la « clef » d’accès aux secondes.

Mercredi 17 Nov
« Est-ce que quelqu’un sait où on peut baiser ce soir ? J’ai répondu au bois » au TNBA. Voisin du Bois de Boulogne, Eric Da Silva regarde ce gigantesque lupanar à ciel ouvert et fait éclater la folie des dialogues.

Jeudi 18 Nov
On va ressentir des émotions fortes avec « Enfants perdus » à l’Office Artistique de la Région Aquitaine (OARA Molière-Scène Aquitaine). C’est une maison en bord de mer qui n’ouvre que pour les vacances. Chaque année s’y retrouve des enfants et parmi eux, un garçon solitaire à la violence mystérieuse. Cette année, l’été va se terminer plus tôt.

QUatre danseuses « identiques » suspendues à une machine telles des marionnettes
Vendredi 19 Nov

On se décidera pour le Globe Théâtre, rue Joséphine. « Micro-climats 0.0 » c’est trois pièces confiées à trois équipes artistiques. Allons voir ce spectacle nomade qui se déroule sur les quais de Bordeaux. Et de cabane de chantier en cabane de chantier, de micro-climat en micro-climat, résonnent les échos de vies chahutées. Hommes et villes toujours en chantier, toujours surpris au bord du déséquilibre.

Samedi 20 Nov
Pour la dernière soirée de Novart 2010, ce sera danse, danse et danse au TNBA ! On fait la part belle dès 19h30 , à  « You’ve changed », une chorégraphie belgo-suisse, où la musique participe au mouvement. Un spectacle qui s’écoute avec le corps.
Puis, à 21h, I/II/III/IV, un spectace belge. Quatre danseuses « identiques », suspendues à une grande machine telles des marionnettes, tentent de se libérer. C’est la relation entre l’homme et l’objet qui est au centre de cette pièce déterministe.

Dimanche 21 Nov
On poursuivra cette relation entre l’homme et l’objet toute la journée ( 11h, 15h et 18h ) au TNT, manufacture de chaussures. Variation VI est une juxtaposition entre les arts plastiques et le théatre. L’homme désire le mécanique, mais en même temps la machine lui fait peur. Un lieu de rencontres et de contradictions.

Olivier Darrioumerle

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