newsletter
Devenir annonceur
2 min
PUBLIÉ LE 11/07/2011 PAR Solène MÉRICDe janvier à mai 2011, en lissant les créations, reprises, et disparitions d’entreprises Mérignac affiche « un solde positif de +8 avec, souligne Marie Recalde, un taux de reprise de fonds plutôt satisfaisant au regard de la situation nationale difficile en la matière». Au total, un semestre « actif », en termes de démographie d’entreprise. Autre « point fort » de la ville : l’emploi. Quand, au niveau national, les ratios d’emplois s’établissent à 400 emplois pour 1000 habitants, Mérignac compte 710 emplois pour 1000 habitants, dont 600 dans le privé et 110 dans le public. « La ville aujourd’hui c’est 40 000 emplois privés et 7100 emplois publics, sans compter la Simmad » précise l’adjointe au Maire.
« Serein pour les 5 ou 6 années à venir »
Sur le plan de l’immobilier d’entreprise, Mérignac enregistre à nouveau un bon semestre. Les chiffres de l’Observatoire pour l’Immobilier Bordelais ne sont pas tout à fait consolidés, mais affichent tout de même de bonnes tendances. « Sur l’ensemble de la CUB, 32 000 m2 ont été « transactés » durant ce semestre. Sur ces 32 000 m2, 11 à 12 000 ont été réalisés à Mérignac sur une petite vingtaine d’opérations » indique Marie Recalde.
Par ailleurs, ce marché Mérignacais, outre son importance, se caractérise par le fait que 60% des transactions ont été réalisées par des entreprises de Mérignac qui s’étendent ou rationnalisent leur implantation. Une bonne nouvelle pour l’adjointe au Maire : « ça veut dire que lorsque les entreprises sont sur Mérignac, elles y restent et développent le territoire ! Ça signifie aussi que Mérignac gère son propre marché et que l’on peut être serein pour les 5 ou 6 années à venir, notamment avec l’implantation d’Euratlantique ». Autre signe de la bonne santé économique de la ville et de son attractivité : l’absorption du stock de bureaux neufs à très court terme, qui pousse la ville à réfléchir à des lancements de nouvelles opérations en blanc. Une attractivité qui n’a pas cessé, même durant la crise. En effet, les vingt premiers investissements réalisés depuis 2008, ou programmés à court terme, représentent quasiment un demi-milliard d’euros, et dont 71% sont portés par des investisseurs privés signe que la ville se pose comme une valeur sûre pour l’activité économique.
Aéroport : pas de cession gré à gré pour l’Etat
Seul ombre au tableau idyllique de ce bilan à mi-parcours de l’année 2011 : la vente par l’Etat de ses parts dans le capital de l’aéroport. En effet, suite à un échange de courriers l’Etat refuse la proposition des collectivités de leur céder ses parts de gré à gré, et fixe un délai de réponse au 15 juillet, une rencontre est organisée ce lundi 11 juillet, entre les représentants locaux et une délégation de l’Agence des Participations de l’Etat. Objectif de ce rendez-vous pour les collectivités locales unies : obtenir un délai supplémentaire afin de traiter le dossier « sereinement » mais « en restant sur l’idée d’une cession de gré à gré avec l’Etat » a précisé Marie Recalde.
Photo: Aqui.fr
Solène Méric
