« La culture n’est pas réservée à une élite ». C’est dans ces termes que Michel Sainte-Marie ouvrira sa présentation de la saison estivale de Mérignac, ce lundi 28 juin, en citant Daniel Margnes, son délégué à la culture et à la communication d’une ville, qui se fait fort de conjuguer le mot culture à tous les modes. Avec la salle de concerts du Krakatoa, l’espace culturel du Pin Galant, un cinéma en centre-ville, une médiathèque aux 22 000 abonnés, nombre de MJC et maisons de quartier, un conservatoire (musique, danse, art dramatique et arts plastiques) auxquels se rajoute un nouveau lieu d’expo dans les murs de la Vieille Eglise Saint-Vincent, il est à la portée de tous les mérignacais de s’en mettre plein la tête, les yeux ou les oreilles. Les mois de juillet et août ne feront pas exception à la règle d’une volonté culturelle de plus en plus marquée.
Les Mérignades mode d’emploi
Au programme de cet été 2010 : musique, ciné, théâtre, trapèze, expo et tango à gogo, à ciel ouvert.
Des petits concerts tous les samedis de 17H à 18h, organisés en partenariat avec Musiques de nuit, ouverts à tous et répartis de Beutre au Burck en passant par Cap Léo, Marbotin ouBeaudésert .
Des siestes musicales (avec transats dans les quartiers), dédiées aux musiquesd’Afrique du Sud, de l’Ouest, de l’Est et du Maghreb, à proximité des antennes de la Médiathèque et du bibliobus.
Plusieurs séances de cinéma, au parc de l’Hôtel de Ville, au parc de Bourran, au Burck… en pleine verdure, sous la voute étoilée, avec les films : « Hors de prix », « Slumdog millionnaire », «Good morning England » et « Le château dans le ciel ».
Le rêve d’Icare en photo
Dans le même temps, deux expositions phare sur fond de centenaire de l’aéronautique complèteront le menu.
« Marcel Issartier, les débuts de l’aviation à Mérignac« , à la Médiathèque, pour évoquer l’as du manche à balai, fondateur de l’aérodrome de Mérignac.
« Patrimoine, et aviation, la part du rêve« , dans les murs de la Vieille Eglise Saint-Vincent et dans le parc de l’Hôtel de Ville, pour un va et vient entre tirages en négatif et positifs agrandis. 26 clichés monumentaux sur bâche (1m80 x 1m40), installés le long des arbres, où le photographe et enseignant, Pascal de Lavergne a su mêler le rêve d’Icare au patrimoine architectural en faisant imaginairement voler avions civils et militaires au-dessus de la ville.
Une inauguration en 2 temps de « La part du rêve » aura lieu, le vendredi 2 juillet, à 18h, à la Vieille Eglise Saint-Vincent, puis à 19h, dans le parc de l’Hôtel de Ville, animé par les deux premiers concerts d’ouverture : la Fanfare Eyon’Lé (musique béninoise) et le Bignol Swing Band (jazz manouche et vocal polyphonique).