Marc Prikazsky: « Mondialisation doit rimer avec régionalisation »


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Ceva santé animale poursuit son développement mondial

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/05/2017 PAR La rédaction

@qui! : Vous êtes partenaire d’Aquitanima pour la première fois cette année. Pour une entreprise, un laboratoire, dont le développement à l’international ne cesse d’impressionner que recherchez-vous ainsi dans cette région où Ceva est, déjà, une entreprise leader dans la famille des ETI ?

MP: Notre partenariat avec Aquitanima s’inscrit dans une double volonté, d’une part de marquer notre implication et notre rôle dans la vie économique de notre région, d’autre part de rappeler notre savoir-faire dans la santé des animaux d’élevage, notamment les ruminants.
Je suis fier de revendiquer les racines aquitaines de Ceva. Cela fait partie de notre ADN. Mondialisation doit rimer avec régionalisation. C’est en s’insérant dans des écosystèmes diversifiés, qui allient vétérinaires, éleveurs, partenaires industriels et institutionnels, centres de recherche privés et académiques, que nous pourrons innover et nous développer à l’international, tout en vivifiant, par un juste retour, les racines qui nous ont portées.

@!: Outre la brebis pyrénéenne, la Sasi Ardi, honorée par la Fondation du patrimoine et Ceva, d’autres races animales de la grande région peuvent encore revendiquer une reconnaissance et un soutien. Comment comptez-vous les aider sur cette voie?

M.P.: En créant, en 2012, le Prix national pour l’agrobiodiversité animale, nous nous sommes engagés, aux côtés de la Fondation du patrimoine, dans la préservation des races animales régionales menacées en France. Si nous soutenons l’initiative de la Fondation du patrimoine, c’est parce que pensons que le mot agriculture doit se conjuguer au pluriel. Nous avons besoin des formes d’agriculture intensive pour nourrir la planète où près de 800 millions de personnes ne mangent pas leur faim. Tout comme nous avons besoin des formes d’agriculture traditionnelles pour préserver l’équilibre de nos territoires, au plan économique, social et culturel. Elle joue aussi un rôle clef pour entretenir la biodiversité, et sauvegarder le capital génétique des territoires.
J’invite d’ailleurs tous les éleveurs néo-aquitains engagés dans la conservation de races régionales menacées à présenter leur candidature pour la 6e édition de ce prix. En 5 ans, ce concours a permis de mettre en lumière plus de 170 initiatives et de récompenser 16 lauréats qui se sont partagé 115 000 EUR que nous avons versés pour soutenir ces élevages. La Nouvelle-Aquitaine a été mise à l’honneur à plusieurs reprises pour des initiatives de défense de races locales à faibles effectifs, telles la vache béarnaise (1er prix 2015), le porc gascon (2e prix 2015), le poney landais (3e prix 2015), la vache Maraîchine (2e prix 2013) et encore, la Brebis Sasi Ardi (64) qui a obtenu le 1er prix en 2017.

Nous soutenons également depuis plusieurs années, le Conservatoire des Races d’Aquitaine qui agit pour la préservation de races locales, telles le poney landais ou la vache bordelaise. Nous les accompagnons dans la mise en place d’actions de communication auprès du grand public.

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