Lilian, apprenti tractoriste à Agri Cap Conduite


Alix Fourcade

Lilian, apprenti tractoriste à Agri Cap Conduite

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 06/06/2019 PAR Alix Fourcade

Lilian Nouet voulait être gendarme. Après un Baccalauréat général série S, il subit une lourde opération et voit sa vocation s’envoler. « Ce n’est pas du tout là-dedans que je voulais travailler, confie-t-il. Pourtant, aujourd’hui, cela me plaît beaucoup. » Le jeune originaire de Puisseguin s’apprête à être diplômé du centre de formation Agri Cap Conduite. Une formation de six mois débouchant aux métiers d’ouvrier polyvalent, de tractoriste, et de prestataire de service.

Ce jeudi 6 juin, Lilian Nouet anime le stand de son école sur le Salon de l’Agriculture. Sur un ring, les visiteurs peuvent s’essayer à la conduite de tracteurs enjambeurs et porteurs. Comme un poisson dans l’eau, le petit-fils de vigneron accueille les adolescents du lycée agricole LPA de la Chalosse basé dans les Landes. Ces derniers font partie des 700 jeunes que le Salon va accueillir pour des ateliers d’initiation. « J’ai bien envie de le faire », avoue Jean-Baptiste, 15 ans. 

Les tractoristes globe-trotters

« Les entreprises viennent à nous », constate Lilian Nouet. Son métier est particulièrement demandé en agriculture. « Il y a plus d’offre que de demande », complète l’apprenti. Régis Mouneau, chargé de mission emploi-formation à la FNSEA Nouvelle-Aquitaine, ne le contredit pas. « Il s’agit d’un secteur particulièrement en tension, car il nécessite nombre de compétences », développe l’initiateur de la journée job dating agri-agro qui avait lieu la veille sur le Salon.

Avant même d’avoir fini sa formation, Lilian Nouet s’est fait approcher par plusieurs sociétés, dont la Société des travaux viticoles Emilionnais (STVE). Il ira donc en stage chez eux à l’issue de ses études et espère enchaîner directement sur un CDI. « Si je me débrouille bien, je pourrai même être envoyé en Australie pour les vendanges », se réjouit-il. Certaines entreprises, comme STVE, envoient en effet les jeunes dans d’autres pays face au manque de main d’œuvre sur place. Les tractoristes partent à la conquête du monde.

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