LGV : Le maire d’Ambarès fait le point sur le « bras de fer » avec Réseau ferré de France


Aqui.fr

LGV : Le maire d'Ambarès fait le point sur le "bras de fer" avec Réseau ferré de France

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 27/01/2011 PAR Nicolas César

Aqui! : En 2020, 100 TGV traverseront votre commune chaque jour, à la vitesse de 160 km/h, qu’avez-vous demandé à RFF afin de compenser les perturbations pour vos habitants ?
Michel Héritié
: C’est à ma demande que Vincent Feltesse a reporté d’un mois le vote du financement de la Communauté urbaine de Bordeaux pour la LGV Bordeaux-Tours. Le motif est simple. Cela fait huit ans qu’Ambarès demande à RFF de prendre en compte des aménagements dans la ville pour l’insertion de la LGV. Nous n’avons aucune garantie aujourd’hui. Je me suis heurté à un mur. Il serait temps d’avoir des réponses à un an du début des travaux de la LGV.

@! : Quels sont les secteurs les plus touchés par le passage de la LGV ?
M.H. : Le quartier de La Gorp est particulièrement touché. Des maisons vont être démolies. Une trentaine d’habitations seront impactées. Les expropriations ont déjà été réalisées. Par ailleurs, les axes routiers vont être modifiés. Il y aura également le doublement d’un pont à réaliser. En plein centre ville, plusieurs voies ferroviaires vont se superposer. Je souhaiterais également que Réseau Ferré de France finance un poste pour le suivi des travaux. Dans la commune, le chantier va durer quatre à cinq ans. A cet égard, nous organiserons une réunion publique avec la population fin avril. Je tiens à souligner qu’il n’y a rien d’irréalisable dans ce que j’ai demandé à RFF.

@! : Où en sont vos contacts avec RFF aujourd’hui ? Peut-on envisager rapidement une sortie de crise ?
M.H : Nous avons eu une réunion lundi dernier avec l’Etat. Nous travaillons sur un protocole d’accord Etat-RFF-Vinci et Ambarès. Un fonds de solidarité territoriale a été créé en 2010 avec 12 millions d’euros pour la section Angoulême-Bordeaux. On pourrait imaginer de « piocher » de l’argent dans ce fonds pour financer quelques travaux. Avec RFF, ça se débloque. Je suis optimiste. C’est en bonne voie. L’objectif est que le dossier soit présenté en conseil de CUB le 11 février.

Propos recueillis par Nicolas César

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! ÉCONOMIE > Nos derniers articles