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PUBLIÉ LE 22/12/2009 PAR Nicolas CésarRécemment le Premier ministe, François Fillon avait lui-même indiqué qu’il était préférable de créer une nouvelle ligne pour la LGV au Pays Basque. Cette fois, c’est Réseau ferré de France qui monte au créneau en réfutant les conclusions de l’enquête mise en avant par ses opposants. Dans un communiqué, ce 22 décembre RFF indique qu’elle « ne partage pas ces conclusions et fait des réserves à la fois sur la méthode utilisée et sur les hypothèses retenues ».
La France s’est engagée vis-à-vis de l’Espagne
Selon RFF, « la France s’est engagée vis-à-vis de l’Espagne et de l’Europe à réaliser sur cet axe européen un réseau ferroviaire à hautes performances » pour « apporter une réponse efficace aux besoins de mobilité actuels et futurs des personnes et des marchandises au niveau régional, national et international ».
RFF conteste les conclusions de l’étude
RFF conteste « à la fois les prévisions de circulation, les dessertes envisagées et l’occupation des voies », et estime que l’étude suisse « ignore » les perspectives de développement des TER ou d’un tram-train au Pays basque, future « colonne vertébrale » des déplacements dans la région. « Un développement du trafic de marchandises imaginé par Citec ne correspond pas aux réalités du marché », poursuit RFF, rappelant la nécessité de « privilégier le report du transport de la route vers le fer » dans le respect des objectifs du Grenelle de l’environnement.
« L’augmentation importante du trafic sur la ligne existante, tel que l’estime possible l’étude Citec aurait un impact négatif très fort sur les territoires traversés », estime encore RFF qui a dénombré « 10.000 bâtiments à moins de 300 mètres de part et d’autre de la ligne existante ». Pour mémoire, la LGV Tours-Bordeaux doit être réalisée en 2016, puis Bordeaux-Toulouse et Bordeaux Espagne en 2018-2020.
Nicolas César
